Cette façon de procéder, est elle bonne et à encourager? La question, pour inviter chacun à la réflexion, sur le sujet que nous abordons. De notre avis et sans interférer, le moins du monde, sur l’opinion de chacun de nos lecteurs, une telle pratique ne contribue en rien à garantir les travaux déjà réalisés. A voir les images qui illustrent ce texte, on pense plutôt à du patinage, du surplace, ou, pour tout dire, à une répétition sans fin.
Il est évident qu’une telle réalité est contre-productive. Pour les caisses de l’Etat, donc pour le contribuable, c’est un prélèvement important et inopportun d’argent public, dû à des investissements hasardeux qui vont se répéter indéfiniment, sur un même endroit.
L’exemple de ce trottoir, nouvellement aménagé et qui est, à nouveau, incisé, entaillé est assez illustratif. Il l’est d’autant plus, quand on ajoute le fait qu’ il n’est pas un cas unique. Loin s’en faut !
En maints endroits, à travers la ville, on peut remarquer des exemples identiques. Après qu’on ait goudronné, bétonné ou revêtu des chaussées ou des trottoirs, que tout le monde a vu et salué, voilà que peu de temps après, patatras !
Ce qui était remis à neuf et qu’on considérait comme achevé, une fois pour toute, est soudainement remis en cause : L’étonnement et la déception sont grands, quand on voit des tranchées ou des trous apparaître à nouveau, sur le même endroit, auparavant embelli et qu’on croyait définitivement traité.
Nous pensons que ce cycle d’aller-retour, de reprise sans arrêt ou de patinage sans fin sur un même chantier, doit cesser. Pour soutenir les efforts appréciables que les autorités déploient, pour rendre notre capitale plus attractive.
Les intervenants sur le terrain doivent s’inscrire dans cette dynamique de réalisation d’infrastructures pérennes et variées, au lieu de toujours surfer sur la construction-reconstruction , d’un même ouvrage.
Les principaux concernés par ce sujet, sont : le Gouvernorat, les Communes, les TP, l’Urbanisme, les Transports, l’EDG, la SEG, mais aussi, les particuliers.
Il est souhaitable et même indispensable qu’ils se concertent toujours, avant que l’un ou l’autre n’entreprenne de réaliser un quelconque projet d’aménagement dans la capitale. Chaque service ou entreprise agissant toujours, officiellement, au nom de l »Etat, donc de l’intérêt public.
Cela va éviter de voir le second, démolir, un jour ou l’autre, ce que le premier a fait, entraînant un autre recommencement au résultat aléatoire et une saignée financière subséquente, à chaque reconstruction.