« Sauvegarde du patrimoine et paix sociale ». C’est sous ce thème que se tiendra la quatorzième édition des 72 heures du livre prévue les 23, 24 et 25 avril 2022. En marche vers la tenue de cette plus grande manifestation littéraire du pays, ses organisateurs ont tenu une réunion préparatoire dans la soirée de ce jeudi 6 janvier 2022.
La rencontre a mobilisé les partenaires de l’événement mobilisés de l’ensemble des acteurs de l’industrie du livre, notamment les écrivains, éditeurs, bouquinistes et autres libraires.
Après les échanges de vœux de nouvel an avec l’ensemble des écrivains, auteurs et partenaires, il a été procédé à la présentation officielle de l’affiche, suivie de l’appel à candidature pour les critiques littéraires, mais aussi de toutes les questions liées à l’organisation de cette quatorzième édition.
Désigné comme pays invité d’honneur, le Maroc y était représenté par son chargé d’affaires à Conakry. L’occasion pour le diplomate de réaffirmer l’engagement du Royaume chérifien quant à soutenir et à accompagner le Salon du livre de Conakry.
La Direction du patrimoine et celle du livre et de la lecture publique, ainsi que la Bibliothèque nationale y étaient également représentées. A tour de rôle, elles ont étalé tout ce que leurs directions respectives auront à faire pour que cette quatorzième édition soit une réussite.
Cette quatorzième édition des 72 heures du livre sera marquée par des expositions, des dédicaces, des signatures, des ateliers, des conférences-débats, mais aussi des tables-rondes et des projections. Cela, en vue des résultats probants pouvant aboutir très prochainement à la création à Conakry de la Biennale africaine du livre qui consacrera Conakry, capitale africaine du livre.
Élue capitale mondiale du livre en 2023, la ville ghanéenne d’Accra sera également à Conakry comme invitée spéciale.
Évaluant la portée du thème de cette année, le Directeur général de L’Harmattan Guinée a indiqué que le patrimoine est dynamique et concerne tous les domaines de la vie.
« Il y a le patrimoine littéraire. Il y a le patrimoine musical. Il y a le patrimoine agricole. Pour toutes ces problématiques, il y a une question d’héritage des anciens qu’il faut soulever pour discuter et enseigner. Vous savez, dans la réfondation d’un pays, il faut faire recours à l’histoire et à la question mémorielle. Donc aujourd’hui, nous faisons appel à la sauvegarde du patrimoine. C’est une thématique intéressante et qui est d’actualité. En ce sens que les pays africains sont en train de demander le retour de leurs œuvres qui ont été spoliées par l’Occident et les autres continents », a confié Sansy Kaba Diakité.