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LFI 2023 : pourquoi le ministre des Transports n’a pas présenté son budget ce mardi au CNT  

Contrairement à certains de ses homologues, le ministre des Transports, Félix Lamah est passé ce mardi 20 décembre devant les conseillers nationaux sans présenter le budget de son département.

En effet, il a fait savoir que son département avait, au titre de l’exercice 2023, en projet de Loi de Finances Initiale (LFI), un Budget dilué dans celui du département des Infrastructures et des travaux Publics. « Les travaux sont en cours avec le ministère du Budget pour régulariser cette situation », a-t-il précisé.

Cependant, le ministre Félix Lamah a procédé au diagnostic de plusieurs sous-secteurs du département.

En ce qui concerne le sous-secteur du transport routier, le ministre Félix Lamah a rappelé l’inachèvement du code de la route ; l’absence de textes d’application de la Loi portant Organisation du Transport Routier et des Intermédiaires de Transport en République de Guinée (LOTRIT) ; La faiblesse des mécanismes de financement du secteur ; La Faiblesse du niveau de communication et de la sensibilisation sur la sécurité routière.

Dans le sous-secteur du transport ferroviaire, il dira ceci : « la ligne centrale entre Conakry et Kankan de 662 km, dont la superstructure de la voie a été déposée dans sa quasi-totalité et la plateforme est démolie et occupée par des riverains en plusieurs endroits. La ligne Conakry – Kindia exploitée par la Compagnie   de Bauxites de Kindia (CBK) longue de 105 km à écartement standard. La ligne Conakry – Fria, longue de 145 km environ, reliant l’usine d’alumine de Fria au port de Conakry. La ligne Boké (mine de Sangarédi) – port de Kamsar longue de 136 km à écartement standard. Elle est exploitée par la Compagnie des Bauxites de Guinée (CBG). La nouvelle ligne entre Dapilon et Santou est récemment mise en service (2021), exploitée par la SMB-Winning. La ligne multiservices en construction par la WCS – Rio Tinto Simfer pour relier le gisement de fer de Simandou à Moribaya».

Dans le même sillage, il a précisé que Les lignes essentiellement minières citées plus haut, sont gérées par l’Agence Nationale des Infrastructures Minières (ANAIM). « L’analyse de l’administration du sous-secteur de transport ferroviaire montre une organisation déficitaire marquée par les faiblesses suivantes : L’absence d’une loi-cadre sur les transports ferroviaires ; L’inexistence d’une autorité de régulation des transports ferroviaires ; La quasi absence du Ministère des Transports dans la conception, l’animation, l’administration et le développement du transport ferroviaire ».

 En ce qui concerne le sous-secteur du transport aérien, le ministre Lamah a fait savoir qu’il est un outil d’intégration du pays dans les échanges mondiaux des biens et des services. « L’aéroport de la capitale (l’Aéroport International Ahmed Sekou TOURE) géré par la SOGEAC ; Dix (10) aérodromes d’Etat sous tutelle de l’ANA dont : quatre (04) aérodromes en exploitation (Kankan, Siguiri, Nzérékoré et Boké) ; Deux (02) aérodromes exploités pour les vols humanitaires (Faranah, Labé) ; Quatre (04) aérodromes ne sont pas exploités à cause des installations et équipements non fonctionnels et ils sont par conséquent fermés (Kissidougou, Banankoro, Sambaïlo et Macenta)», a-t-il cité.

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