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Lélouma : Le lavage des engins roulants, une véritable activité génératrice de revenus

Dans la vie, il n’y a pas de sot métier, dit l’adage. Depuis quelques temps, les différents points de lavage de véhicules et des motos ne désemplissent pas au niveau de la commune urbaine de Lélouma. C’est la traite des laveurs de véhicules. Nombreux sont ces chauffeurs et motards qui sollicitent ce service auprès de ces spécialistes en la matière pour mieux entretenir leurs engins.

Dès les premières heures de la matinée, les différents points de lavages sont envahis par les clients. Les laveurs, eux se réjouissent et se frottent les mains car les affaires marchent, a constaté sur place la rédaction locale de votre site électronique, Guinéenews.


« Disons que les activités tournent bien en ce moment. Les clients ne se font plus rares. En ce début de saison sèche, comme c’est une période de poussière, ils sont nombreux les citoyens qui disposent à envoyer leurs des engins pour faire le lavage. Et plus la saison avance, plus la clientèle augmente. Avec la poussière, même si tu parcours une petite distance, tu seras obligé de venir faire le lavage parce que la poussière salit rapidement les engins roulants », se réjouit en langue du terroir, Allassane Barry qui évolue dans ce métier depuis plus de trois ans.

A cause de son professionnalisme, Alhassane s’est forgé une réputation auprès des détenteurs d’engins. Aujourd’hui, son point de lavage est certainement le plus fréquenté. » Moi, personnellement, j’apprécie la façon dont il travaille. Il prend son temps mais quand il finit le boulot, on est vraiment soulagé. C’est seulement ici que j’envoie ma moto pour faire le lavage à chaque deux ou trois jours « , explique un de ses clients taxi motard.

Sur la même lancée, un autre laveur de véhicules venu de Pita et qui s’est installé ici il y’a quelques temps, soutient que les affaires vont bon train et qu’il s’en sorte bien.  » Je peux vous dire que ce sont presque mes débuts ici à Lélouma mais Dieu merci, les clients viennent petit à petit. Malgré que je me suis pas encore  très familiarisé avec les gens d’ici mais  j’arrive à m’en sortir. Lorsqu’on lave plus de dix motos et quelques voitures par jours, on peut dire  que le boulot marche. Mais avec le temps, j’espère avoir beaucoup plus de clients », se flatte Yero Bhoye Diallo.

Et selon toujours Alhassane Barry, les prix varient entre 5 000 et 7 000 GNF pour les motos et 25 000 à 30 000 GNF pour les voitures.

 » Pour ce qui est des motos, le prix varie entre 5000 et 7 000 GNF. Ça dépend des personnes. En ce qui concerne les voitures, c’est 25 000 ou 30 000 Gf. A moi seul, il m’arrive de laver 25 à 30 motos par jour. Quant aux véhicules, ce sont les samedi, jour du marché hebdomadaire qu’on gagne beaucoup plus de clients », rajoute Alhassane Barry.

Parfois aussi, la situation n’est pas rose. Ces laveurs de véhicules et motos sont confrontés à des pannes récurrentes des motopompes qu’il faut envoyer jusqu’à Labé pour le dépannage. A cela s’ajoute le manque d’eau surtout pendant la saison sèche.

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