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Lélouma : la direction locale de l’élevage comme un établissement pour retraités

La direction préfectorale de l’élevage de Lélouma, en plus du manque criard de personnel auquel elle est confrontée, est aujourd’hui frappée par le vieillissement de ses agents. Ladite direction est gérée par des agents à la retraite au point qu’on se croirait dans un Établissement d’Hébergement pour Personnes Âgées Dépendantes (EHPAD). A travers toute la préfecture, il n’y a que deux agents qui ne sont pas encore retraités. Ces derniers sont épaulés par quelques stagiaires, a appris la rédaction locale de Guinéenews.
Rahim Baldé en est encore le directeur  » oui effectivement. Aujourd’hui, au niveau de notre direction , nous sommes tous à la retraite. Et comme il n’y a pas eu de nouveaux agents pour meubler la direction, on continue de mener les activités. Dans toute la préfecture, il n y a que nos collègues de Lafou et Thianguel Bori qui ne sont pas encore retraités » peste t-il dès l’entame.
Poursuivant, le directeur explique que « nous avons fait appel à certains jeunes diplômés avec lesquels nous sommes en train de travailler pour pallier le déficit. »
Sur la même logique, un autre doyen de la direction à la retraite aussi renchérit :  » c’est une réalité qui crève les yeux. Le service de l’élevage souffre d’un véritable manque de personnel. Imaginez – vous que sur toute la préfecture, nous n’avons que deux agents qui ne sont pas retraités. Voyez-vous ce que ça fait » ,s’interroge Ibrahima Baldé avant de poursuivre : » c’est pourquoi nous sommes encore là. Pour ne pas créer du vide au niveau de la direction pour faire ne serait ce que le service minimum en attendant l’arrivée de nouveaux agents », a t-il martelé.
 
Et selon toujours le directeur préfectoral de l’élevage,  » il y a un besoin de huit agents qui se fait sentir au niveau des différents postes d’élevage dans les différentes localités de la préfecture. Au niveau de notre direction ici, moi ainsi que mes trois adjoints sommes tous à la retraite. C’est pourquoi j’appelle vraiment au gouvernement de nous venir en aide en nous affectant de nouveaux agents » sollicite Rahim Baldé.
En plus du manque criard de personnel, le service de l’élevage de Lélouma fait aussi face au déficit des moyens de travail, nous confie la même source.
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