En cette période hivernale, la route nationale numéro un, Coyah – Kindia est devenue un véritable casse-tête pour les usagers. Alerté par les cris de certains usagers, nous avons sillonné le tronçon pour toucher du doigt cette terrible et insupportable réalité en ce 21e siècle.
Les secousses commencent juste à la sortie de la ville de Coyah précisément au lycée Fily où des trous d’éléphants jonchent la chaussée jusqu’au pont Kaka. Juste à 200 mètres du pont, la boue a presqu’envahi le côté gauche de la route et des centaines de véhicules de sens différents doivent attendre au-moins plus de 10 a 30 minutes afin de pouvoir passer un à un.
Dans la file d’attente, la colère des usagers se fait sentir : « depuis maintenant plus de 30minutes, nous sommes arrêtés ici. Ce tronçon est terrible et nous avons des malades dans la voiture qui doivent en principe suivre des traitements à Ignace deen », a déploré Moussa Diakité, le chauffeur d’un minibus.
« Il nous faut plus de 4 heures maintenant pour arriver à Kindia avec nos voitures qui seront forcément en panne grave », renchérit un autre.
De Kouriah jusqu’à Foulayah, le constat est vraiment alarmant. La chaussée est envahie par la boue par endroits et jonchée de trous et pas les moindres, tout au long du trajet.
Les entreprises chargées de la reconstruction de ce tronçon donc Chalco et les autorités ont préféré garder le silence.
En attendant que l’Etat entende les cris des citoyens et prenne des disopositions pour assurer une bonne circulation des véhicules, les Guinéens continueront à tirer le diable par la queue.