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Décès de Thierno Mamadou : Le PG Charles Wright met le FNDC en garde

Hier samedi 4 juin 2022, le Front national pour la défense de la Constitution a annoncé l’organisation d’une marche funèbre qui devrait partir de la morgue du CHU Ignace Deen pour le cimetière de Bambéto où sera inhumé le jeune Thierno Mamadou Diallo fauché par balle le mercredi 1er juin dernier.

Une « récupération » politique et sociale d’une affaire judiciaire que le Procureur général près la Cour d’appel de Conakry condamne avec vigueur.

« (…). Ce qui est déplorable, c’est la récupération politique et sociale qu’on veut faire de cette situation. Un dossier judiciaire qui est en cours, avec toutes les exigences, les gens cherchent désespérément à faire un lien avec ce qui est fait par rapport à tous les crimes antérieurs », s’est insurgé Alphonse Charles Wright qui animait une conférence de presse ce dimanche, arguant qu’il a reçu les parents de la victime qui lui auraient signifié leur non implication dans l’organisation de cette marche funèbre.

« Ils ont été clairs par rapport à leur position : ils veulent que justice soit faite pour le repos de l’âme de leur enfant. Et nous avons pris des engagements par rapport à ça. La famille nous a dit qu’elle n’est associée ni de près, ni de loin au communiqué passé par le FNDC, mais aussi d’autres groupes politiques qui visent à faire un déroulé d’un programme funèbre », a ajouté le Procureur général près la Cour d’appel de Conakry.

Pour le conférencier, il s’agit là d’une procédure judiciaire qui n’a pas besoin de tumulte, qui n’a plutôt besoin que de sérénité. « C’est pourquoi je dis qu’on soit ministre de la Sécurité ou qu’on soit ministre de la Réconciliation nationale quelle que soit la position que chacun représente au sein de l’appareil de l’État, lorsqu’y il y a une procédure judiciaire, il revient aux autorités judiciaires seules de procéder à des communications », a-t-il enseigné.

A ceux qui ont projeté cette marche funèbre, Charles Wright a dit qu’en cas de trouble à l’ordre public, toutes les personnes qui ont lancé des appels à cette manifestation seront poursuivies, arrêtées et déférées conformément à la loi.

« Ce n’est pas un problème qui relève de l’autorité administrative. Vous ne pouvez pas, en lieu et place de la famille, pousser les gens dans la rue », a-t-il conclu.

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