Le médiateur de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), Dr Yayi Boni va-t-il rencontrer le Front National pour la Défense de la Constitution (FNDC) dissous ? Sur la question, la réponse du président du Bloc Libéral (BL) Dr Faya Millimouno est sans ambages. Il l’a fait savoir ce mardi 23 août lors de son passage dans l’émission ‘’Sans Concession’’ de votre quotidien Guinéenews sur sa page Facebook. Lisez !
«En tenant compte du fonctionnement actuel du pays, il y a un acte administratif qui a été pris par les membres du gouvernement pour dissoudre le FNDC. Depuis ce jour, on ne peut plus parler du FNDC dans une rencontre officielle. Le débat sur la question pouvait continuer si l’entité qu’on appelle FNDC avait fait un recours pour attaquer la décision du ministre de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation, on parlerait du FNDC pour son maintien en tant qu’entité reconnue. Puisque cela n’a pas été envisagé, la CEDEAO ne peut pas exiger des autorités guinéennes que la délégation rencontre une entité de fait qui n’existe pas.
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Le FNDC était composé à l’origine par des entités légalement constituées. Il a été mis en place par les organisations de la société civile et des partis politiques qui sont légalement reconnus. Cela a évolué et aujourd’hui, on ne compte que deux partis politiques qui se réclament du FNDC politique et quelques organisations de la société civile. Pour permettre au FNDC tel qu’il existait d’ester en justice aujourd’hui, il aurait fallu au moment où ça s’est formé qu’une reconnaissance soit cherchée auprès des autorités, cela n’a pas été le cas, ce qui rend difficile pour le FNDC d’ester en justice.
Je rappelle qu’on écrivait des lettres officielles provenant du ministère de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation et d’autres institutions invitant le FNDC. Cela était déjà une reconnaissance taxique qu’on ne pouvait pas ignorer…», a-t-il répondu.