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L’avant-projet de la nouvelle constitution dévoilé : Dr Dansa parle de ses particularités

Ce lundi 29 juillet, le Conseil National de la Transition (CNT), en séance plénière spéciale, a procédé à la présentation de l’avant-projet de la nouvelle Constitution guinéenne. Soixante-douze conseillers nationaux étaient présents sur les quatre-vingt-un inscrits.

Dans son discours de circonstance, le président du CNT a déclaré que ce jour doit être inscrit dans les annales de l’histoire. « Après trente mois d’attente, le peuple de Guinée va connaître la mouture de sa nouvelle Constitution », a-t-il déclaré dès l’entame.

Poursuivant, Dr Dansa Kourouma a rappelé que ces jours de plénière à huis clos ont été instructifs à maints égards.

« Elles ont conclu à une large approbation d’un avant-projet de texte constitutionnel qui, soit dit en passant, n’est pas unanime, mais il reflète notre volonté commune de mériter la confiance de Son Excellence, Monsieur le Président de la République, le général de corps d’armée Mamadi Doumbouya, de nos mandants et de l’ensemble de nos concitoyens des quatre coins de la Guinée et de la diaspora », a-t-il expliqué.

Dans la même logique, il a indiqué que les raisons d’une mutation constitutionnelle sont nombreuses et se concrétisent par la recherche d’une meilleure gouvernance, d’une plus grande égalité, d’une meilleure administration de la justice, d’une alternance démocratique périodique et régulière, basée sur une transparence de plus en plus étendue des processus décisionnels et électoraux.

« La Constitution est l’acte juridique fondateur d’un État, réunissant l’ensemble des règles qui déterminent l’organisation d’un État et des grands principes qui le structurent. Tous les États du monde ont une constitution, qu’elle soit écrite ou non », a-t-il fait remarquer.

Poursuivant, il a rappelé que les constitutions guinéennes successives ont engendré, par leur présidentialisme renforcé à l’excès, époque après époque, de nouvelles formes d’instabilité politique et de dysfonctionnement des institutions ou organes de l’État, auxquels il faut remédier, en substituant au présidentialisme hégémonique, pratiqué en République de Guinée, un authentique régime présidentiel, répondant aux spécificités de la vie politique guinéenne, marquant un progrès par rapport à la situation antérieure et garantissant la paix civile, la juste répartition des pouvoirs et le respect des valeurs qui nous rassemblent et nous ressemblent », a-t-il laissé entendre.

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