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Lansana Komara vante les acquis de la troisième République dans le domaine de la Formation professionnelle

La série du communication gouvernementale instituée par le président de la République a connu le passage du ministre de l’Enseignement technique, de la Formation professionnelle, de l’Emploi et du Travail ce lundi 15 avril 2019.

D’entrée, le conférencier a indiqué qu’en prenant les rênes dudit ministère le 1er juin 2018, il lui a été confié une lettre de mission dont l’objectif global porte sur l’amélioration de l’accès et de l’équité aux formations techniques et professionnelles des jeunes guinéens, leur insertion socioprofessionnelle à travers la promotion de l’emploi, ainsi que l’application de la législation du travail et des lois sociales en Guinée.

« Ainsi, déclare Lansana Komara, nos priorités ont été axées sur des activités de rénovation et de réhabilitation des infrastructures, la construction de nouvelles institutions d’enseignement technique et professionnel, mais aussi la diversification des offres de formation, à travers la création de nouvelles filières, avec de nouveaux programmes plus attrayants et plus porteurs, la promotion d’une politique dynamique de création d’emplois ».

La Guinée vient de loin

Selon le ministre de l’Enseignement technique, à l’avènement du président Alpha Condé au pouvoir en 2010, les institutions d’Enseignement technique et de la Formation professionnelle étaient de l’ordre de 94 dont 44 privées pour 47 programmes de formation regroupés en 13 filières, avec un effectif de 23260, dont 10952 filles.

« A l’avènement du Pr Alpha Condé, bien d’innovations et de réalisations ont été opérées pour un meilleur fonctionnement de cet important secteur de développement d’un pays. Ce qui a permis au dispositif de développement d’un pays du ministère de compter aujourd’hui 176 institutions de formation réparties entre le public et le privé qui développent 70 filières dans 46 corps de métier pour les secteurs primaire, secondaire et tertiaire pour un effectif de 38047 en 2017. De nos jours, cet effectif est de l’ordre de 50000 apprenants », a-t-il porté à la connaissance de la presse.

Dans le même sillage, le conférencier a ajouté qu’en matière d’amélioration de l’accès et de l’équité aux formations techniques et professionnelles, son département a poursuivi le vaste programme initié depuis quelques années en vue d’accroitre les capacités d’accueil des structures de formation et de diversifier les filières de formation, à travers la construction d’infrastructures scolaires. Notamment la réalisation des Ecoles régionales des arts et métiers (Eram).

A ce niveau justement, Lansana Komara a dit que sur le 8 prévues, 4 sont déjà réalisées, à savoir: celles de Nzérékoré, Boké, Labé et Siguiri pour la région de Kankan.

« Un appel d’offres international a été lancé le 9 septembre 2018. Ce qui devrait permettre l’ouverture de ces institutions à la prochaine rentrée scolaire. Pour deux autres Eram (celles de Coyah et de Dabola), les travaux ont démarré et sont déjà à 45% de réalisation », a annoncé le ministre de l’Enseignement Technique.

S’agissant de l’employabilité, le conférencier a soutenu que trois institutions bénéficient du sous-projet du Fonds compétitif pour les compétences et l’employabilité du projet Booster les compétences pour l’employabilité des jeunes, sur financement de la Banque mondiale pour un montant d’un million cinquante mille dollars US s’étendant sur 3 ans. Aux dires du ministre Komara, deux mille cent soixante jeunes seront formés par ces trois sous-projets.

Perspectives

Se projetant dans le futur, M. Komara et son Cabinet envisagent de poursuivre la construction et l’équipement des huit Ecoles régionales de la Santé à Conakry et dans les capitales régionales. Un projet qui sera précédé par la relance des infirmeries dans les établissements d’Enseignement technique et de la Formation professionnelle.

Ils prévoient également le lancement des travaux d’élaboration de la Stratégie nationale de formation agricole et rurale en partenariat avec l’Agence française de développement à travers le C2D. Non sans annoncer l’élaboration de la Politique nationale de l’Emploi, d’un document de stratégies et de lettre de développement de l’Enseignement technique et de la Formation politique, ainsi que la poursuite de la mise en place d’une Commission nationale de certification dans le cadre d’un projet régional d’harmonisation au niveau de la CEDEAO.

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