La ministre de l’Environnement et du Développement Durable, Madame Djami Diallo a décliné, dans son discours de circonstance, la quintessence des quatre journées de travaux en perspectives. Il s’agira notamment de la présentation par des experts internationaux des récentes initiatives internationales de tarification du carbone ainsi que de l’appropriation de l’instrument de tarification carbone, développé spécifiquement par la Guinée, avec tous les acteurs concernés, notamment par le secteur privé en vue de l’impliquer dans le financement de la lutte contre les effets du changement climatique. « Ces experts échangeront avec les parties prenantes guinéennes pour construire de façon consensuelle, les bases d’un modèle pertinent en vue de l’implantation de l’Instrument national de Tarification du Carbone adapté à notre contexte. Ces journées permettront également d’approfondir les discussions amorcées avec le secteur minier sur l’opérationnalisation de cet instrument, tout en renforçant les capacités des experts gouvernementaux dans la mesure, le rapportage et la vérification des données de suivi des gaz à effet de serre au niveau des sites miniers » a souligné Madame la ministre.
L’adhésion de la Guinée au Défi mondial sur la tarification carbone constitue, de l’avis de Madame la Ministre de l’Environnement et du Développement Durable, une preuve supplémentaire de l’engagement de notre pays pour un développement durable basé sur la conciliation d’un secteur minier dynamique avec la protection de l’environnement et le respect de nos engagements pour le climat mondial.
D’après le Premier Ministre, Chef du Gouvernement, l’instrument sur la tarification carbone est conçu en prenant en compte les circonstances nationales spécifiques de la Guinée. Notamment basé sur trois (3) principes majeurs : soutenir la compétitivité du secteur minier guinéen ; impliquer le gouvernement guinéen et le secteur minier ; utiliser les revenus pour soutenir l’atténuation du changement climatique dans le secteur minier.