Alors que le problème des infrastructures sportives afférentes à l’organisation de la Coupe d’Afrique des Nations peine à être résolu, du moins, définitivement par la Guinée, des pronostics actuels militent en faveur de l’Algérie au cas où la Guinée serait dessaisie de cette prestigieuse joute sportive du continent, selon la presse algérienne.
Avec le format actuel qui a changé, en passant de 18 à 24 équipes, le cahier de charges de la Confédération Africaine de Football (CAF) exige un minimum de six stades de compétition, dont quatre stades d’entraînement pour chaque site.
A ceci, viennent se greffer d’autres infrastructures, entre autres, les hôtels, le signal satellite, mais aussi et surtout les voies de communication. Car, si la distance entre deux sites de compétition excède les 200 kilomètres, les officiels et les athlètes doivent voyager par avion.
La capitale Conakry et les chefs-lieux des régions administratives de Kindia, Boké, Labé, Kankan et N’zérékoré sont les sites de compétition retenus à cet effet, et qui doivent avoir chacun son aéroport, outre Kindia qui se trouve à moins de 200 kilomètres de Conakry.
Une mission de la CAF vient de séjourner à Conakry. A la suite de la publication de son rapport, les Guinéens pourront être situés. Toutefois, l’Algérie envisagerait de se porter candidate au cas où la Guinée serait dessaisie de cette manifestation.
Ce week-end, dans la ville algérienne d’Oran, ont démarré les jeux méditerranéens. En janvier 2023, l’Algérie organise également le CHAN, avec cinq stades déjà prêts.