L’insécurité gagne des proportions inquiétantes dans la commune urbaine de Labé où voleurs, brigands et malfaiteurs règnent en maitre. Le dernier cas en date a été enregistré la nuit dernière lorsqu’une moto et des téléphones portables ont été arrachés à des jeunes noctambules au secteur N’Diolou du quartier Pounthioun.
Baldé Mamadou Diouldé, l’une des victimes tente de retracer la scène de l’attaque : « on venait d’une boîte de nuit vers 3 heures du matin. Arrivés à N’Diolou, tout près du radar, des inconnus nous ont interpellés à l’entrée de notre cour. Aussitôt l’un d’entre eux a sorti un fusil et l’autre un couteau en nous intimant de leur donner les clés de la moto afin qu’ils nous laissent la vie sauve. Immédiatement celui qui avait le couteau a voulu s’emparer des clés de la moto en me poussant, mais j’ai riposté et celui qui avait l’arme a crié en disant tu bouges, je te tue. Par la suite il a demandé à son ami de nous fouiller et de nous retirer nos téléphones. Celui-ci a pris nos téléphones et une somme de 160 000 GNF. Après celui qui détenait l’arme nous a demandé de fuir, mais j’ai dit que je ne fuis pas et il m’a poussé et à tirer une première fois. Ensuite, le second a allumé la moto, j’ai foncé sur lui et il m’a blessé au cou. Aussitôt il a rallumé la moto et l’autre est monté. Je les ai pourchassés en criant au secours, et c’est à cet instant qu’il a tiré un autre coup de fusil ».
À lire aussi
Quelques heures après, le grappin a été mis sur l’un des malfaiteurs qui aurait été identifié grâce au courage et à la vigilance de la victime : « c’est un fusil PMAK qu’ils détenaient et ils étaient tous habillés en noir. Un seul d’entre eux était cagoulé. C’est ainsi que j’ai reconnu celui qui n’avait pas de masque et il a été mis aux arrêts. Il est en détention au niveau de l’escadron mobile numéro 8 de Labé », ajoute Baldé Mamadou Diouldé.
Le dossier a été transféré au niveau de la brigade de recherche de Labé où le présumé malfrat et la victime ont été entendus.