Le 29 mars 2018
Organisation Internationale pour les Migrations en Guinée
Depuis 2012, l’OIM Guinée travaille avec les autorités sécuritaires dans le but de relever le défi de la sécurité et de la gestion des frontières. Ces actions engagées pour une maitrise des flux consistent en un renforcement de capacités. C’est dans ce cadre qu’elle a été la première institution à installer le système de gestion des flux migratoires en 2013, à la Direction Nationale de la Police d’Air et des Frontières (DNPAF), l’aéroport international de Conakry-Gbessia et au niveau des points d’entrée terrestres.
Depuis 2017, dans le cadre de projet de « Renforcement des capacités de Gestion Intégrée des Frontière » financé par le Gouvernement du Japon (1.573.000 USD), l’OIM a renforcé la capacité du système MIDAS en Guinée. OIM Guinée a également formé le personnel de la Sécurité à son utilisation, et établi l’interconnexion entre DNPAF et trois postes frontaliers de police, Kourémalé-Guinée (Guinée – Mali), Boundou-Fourdou (Guinée – Sénégal) et Pamelap (Guinée – Sierra Léone).
A cet effet, l’OIM soutient les gouvernements et les institutions régionales dans le renforcement des fonctions de renseignement, d’évaluation des risques afin de réduire la migration irrégulière et de prévenir les crimes transfrontaliers. Avec cette approche, les fonctions de renseignement pourront également servir comme outil d’alerte précoce en cas de déplacement transfrontalier à grande échelle, de mouvements de réfugiés mais aussi dans les cas d’épidémies humaines ou animales, les réseaux de trafic et traite des personnes.
L’interconnexion entre les systèmes PISCES et MIDAS permettra à l’Etat guinéen à travers le Ministère de la Sécurité et de la Protection Civile (MSPC) de contrôler plus efficacement les flux de personnes qui entrent et sortent du territoire. La Guinée bénéficiera ainsi d’une base statistique solide et sécurisée pour la planification de sa politique en matière de migration.