La couverture des centres de santé en forages et adduction d’eau potable passe de 5 à 100% à Mamou
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Dans le cadre de l’amélioration de la qualité et l’efficacité des soins de santé à travers l’accès à l’eau potable pour les agents de santé et les populations de manière durable, la Banque Mondiale, en collaboration avec UNICEF, a financé pour un montant d’un million de dollars, la construction des forages et des adductions d’eau dans 48 structures sanitaires de la région de Mamou. Pour toucher du doigt les réalités et l’impact du projet sur la communauté, une équipe de l’UNICEF s’est rendue sur le terrain du 14 au 17 mai 2018. La mission a visité 2 forages dans le quartier Horèfello et le district de Dindeyah et 2 adductions d’eau potable dans le quartier Poudrière et la sous-préfecture de Konkouré.
M’Bemba Baldé, vice-président du Comité de Santé et d’Hygiène du centre de santé de Konkouré, décline les rôles de leur comité : « Notre association joue, premièrement, le rôle d’intermédiaire social entre la population, le centre de santé, les missionnaires qui viennent pour soigner les gens et les malades. Ensuite, nous veillons à la gestion des fonds qui rentrent dans les soins de santé et enfin nous accompagnons la mobilisation lors des campagnes de vaccination. Nous avons constitué deux équipes de six personnes. Un groupe qui s’occupe de l’entretien des latrines et le deuxième s’occupe du point d’adduction d’eau potable. A ce niveau, nous avons choisi un fontainier qui gère l’eau du matin jusqu’au soir », précise-t-il.
A Dindeyah, la gestion du forage a donné lieu à d’autres attitudes économiques. El Hadj Mamadou Bah, président du Comité Villageoise de la Santé, après avoir remercié l’UNICEF, a exposé leur mode opératoire pour la pérennisation de la réalisation.
« Depuis cette réalisation, nous sommes à l’aise et nous n’avons plus de problèmes d’eau potable comme avant. Pour pérenniser ce forage, nous nous sommes mobilisés et avons décidé qu’à la fin de chaque mois, chaque famille débourse un montant qu’on va réunir et déposer sur le compte ouvert à cet effet au crédit rural. Mais si une famille retarde le paiement, il y a une pénalité envisagée qu’elle paiera », prévient-il.