Les syndicalistes de la Confédération nationale des travailleurs de Guinée (CNTG) ont répondu à la sortie médiatique des leaders syndicaux de l’éducation ce jeudi 17 février au siège de ladite confédération. Michel Pépé Balamou du Syndicat national de l’Education (SNE) et Salifou Camara de la Fédération syndicale professionnelle de l’éducation (FSPE) ont, dans une sortie médiatique, estimé que le leader syndical de la CNTG, Amadou Diallo ne peut plus se présenter à un 3e mandat à la tête de cette confédération. Au de leur conférence, les camarades de l’éducation se sont dit opposés à une nouvelle élection de l’actuel secrétaire général de la CNTG, Amadou Diallo pour un 3e mandat au prochain congrès de cette confédération syndicale.
Pour Oumar Guissé, instructeur syndical à la CNTG, si dans les statuts d’une centrale, il n’y a pas de limitation d’âge et de mandat, rien n’empêche à leur secrétaire général d’être candidat avant de déplorer la sortie médiatique des syndicalistes de l’éducation qui veulent induire en erreur l’opinion publique.
« Nous disons non…je ne vois pas comment des frères de l’éducation que je respecte essayent volontairement de faire en mal la CNTG et l’opinion publique » dit il.
A propos de leur sortie estimant que le secrétaire général de la CNTG Amadou Diallo ne peut pas être efficace dans les décisions syndicales pour avoir déjà servi en tant que ministre, Oumar guissé crois que : » Au temps du premier régime, tout syndicaliste était d’office ministre du travail. À un moment de l’évolution de ce pays, on a demandé, mieux exigé que certains Guinéens viennent pour essayer d’aider la nation. Je connais des camarades femme qui ont été ministres mais ils étaient au service de la nation. Je ne vois pas en quoi venir au service de la nation peut-être une contrainte pour éliminer un leader syndical », se défend-il.
Poursuivant, il dira que : « le fait que nos frères de la fédération syndicale de l’éducation partent en synergie et qu’il accepte de s’asseoir pour donner de fausses informations à l’opinion, nous ne les en voulons pas parce que nous disons que c’est un problème de formation syndicale« .
Il a aussi indiqué avoir honte de cette division syndicale. « Des syndicalistes qui invitent le gouvernement à s’immiscer dans les affaires du syndicat et interdire ou appliquer une sanction à l’un des syndicats, mais où allons nous ? », s’interroge-t-il.
Pour l’instructeur de la CNTG, si cette sortie d’une partie du syndicat est une manière d’infiltrer ou de déstabiliser la CNTG, il serait mieux de se référer à l’histoire. Selon lui, la CNTG est dans une moule où elle comprend la velléité de déstabilisation.