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Kissidougou : une fille meurt suite à un avortement dans une clinique clandestine

L’acte s’est passé dans une clinique privée de la place plus précisément au quartier M’Balia Körö, secteur 4. 

A cette occasion, le Procureur de la République près le TPI de Kissidougou était devant la presse locale ce vendredi pour communiquer sur le cas d’un avortement ayant entraîné la mort d’une jeune fille de 20 ans du nom de Sia Kamano.

Selon le Procureur Mohamed Bama Camara : “Souleymane Dioumessy, résidant au quartier M’Balia Körö, a reçu une jeune dame d’une vingtaine d’années du nom de Sia Kamano qui portait une grossesse. Il a reçu cette jeune d’âme dans une clinique mais dans un magasin transformé en clinique où il a pratiqué l’avortement dans des conditions indescriptibles. Elle a eu des complications. Parce que, après l’avortement, elle a fait des crises. Elle est rentrée chez elle, à la maison mais la situation s’est compliquée davantage. Donc, elle a été transportée d’urgence à l’hôpital préfectoral où malheureusement, elle a rendu l’âme.”

C’est pourquoi, le procureur a instruit au commissariat central de police de Kissidougou d’ouvrir des enquêtes préliminaires sur ces faits. Cette clinique clandestine a été percusitionnée. J’étais sur le terrain avec les OPJ. Quand on a percusitionné cette clinique, on a trouvé beaucoup des produits pharmaceutiques. Des produits contrefaits. Beaucoup des produits périmés. Nous n’avons trouvé même pas une clinique mais presque une porcerie. L’endroit était sale et dégag une odeur nauséabonde.”

Enfin, le Procureur a informé que l’accusé a été interpelé et placé sous mandat de dépôt à la prison civile et de correction de Kissidougou.

Il a aussi précisé que Souleymane Dioumessy n’est pas le seul poursuivi dans cette procédure. Madelaine Kamano qui serait sa complice puisqu’ayant accompagné la victime dans cette clinique illégale.

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