Il n’y a pas de sot métier, dit l’adage. En cette période de vacances, des écoliers ont choisi, faute d’aller ailleurs, de cirer des chaussures ou de vendre des petits articles de tout genre afin de faire des petites économies avant l’ouverture prochaine des classes.
Aujourd’hui, on les rencontre partout à travers la ville, cirage en main et un sac au dos. Pour Alpha Ibrahima Diallo, élève en 4e année : « Je suis en train de cirer les chaussures pendant les vacances pour préparer très bien la rentrée des classes. Quand je travaille, je peux gagner parfois entre 20 000 et 25 000 francs guinéens par jour.
Dès mon retour à la maison, je compte l’argent et je confie à ma maman. A l’ouverture prochaine des classes, je pars au marché pour acheter ma tenue scolaire et les autres fournitures. Et je donne un peu d’argent à ma maman aussi pour des bénédictions ».
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Pour sa part, Oumar Bah, élève en 6e année, nous confie : « Pour moi, je pratique l’activité là dans l’après-midi après mes cours de vacances que je suis en train de suivre le matin. L’argent que je gagne, je prends une partie de çà pour payer les cours de vacances.
L’autre partie, je dépose la dépense à la maison 15 000 GNF pour l’achat des condiments parce qu’on a du riz à la maison. Mon père est décédé ça fait longtemps. On gagne difficilement à manger ».
Sur ce, Hawa Diallo, la mère de Oumar confirme : « Vraiment, c’est de la réalité. Depuis fort longtemps, mon fils Oumar nous aide beaucoup pour la dépense à la maison. Nous sommes au nombre de 5 personnes en famille. C’est un enfant mais il est très responsable. Il a beaucoup des soucis pour moi et ses frères et sœurs. »