La ville de Kissidougou a connu deux journées de violences ayant entraîné des morts, des blessés par balles ou armes blanches et des dégâts matériels importants.
Face à ces violences, les autorités préfectorales, communales, les chefs religieux et coutumiers se sont rencontrés pour sensibiliser les citoyens.
A cet effet, selon le maire de la commune urbaine de Kissidougou, Yomba Sanoh, trois équipes ont été mises sur place. « La première équipe était composée par des responsables religieux à savoir les imams, les pasteurs et les curés. Ensuite, la deuxième était composée du maire, du premier président de la Cour des Comptes, Mohamed Diaré, des députés Michel Kamano, de Nestor Kagbadouno, de Marie Madelaine Kamano, du secrétaire général de l’administration et son homologue des collectivités. La troisième équipe était composée uniquement du maire, du premier président de la Cour des comptes et les deux secrétaires généraux de la préfecture », a-t-il dit.
Au terme des consultations, les équipes ont pris des dispositions suivantes: toute personne qui sera arrêtée avec une arme blanche ou toute personne qui détruit des biens publics ou privés, sera arrêtée et considérée comme un criminel et mis à la disposition de l’autorité compétente; de rester à la maison, l’envoi de tous les blessés à l’hôpital et à la direction préfectorale de la santé de s’occuper à tous les malades sans exception.
Il faut dire que le calme est revenu dans les quartiers de Sogbè, de Yassafé et de Djikorani.