Lors de sa communication, Hawa Dramé a souligné l’urgence d’obtenir un terrain pour construire un centre de référence, essentiel pour accueillir un plus grand nombre de bénéficiaires. La fondation, actuellement en location, rencontre des difficultés à fournir des services adéquats en raison de l’espace limité. Un appel a été lancé au gouvernement guinéen pour soutenir cette initiative, à l’instar du Burkina Faso, qui a offert un terrain de 2 500 m² à FITIMA depuis 2012.
‘’Le partenariat entre FITIMA et le ministère de la Promotion Féminine, de l’Enfance et des Personnes Vulnérables, est crucial pour garantir une formation adéquate des professionnels nécessaires pour soutenir les personnes vulnérables’’, a-t-il précisé.
Des témoignages émouvants ont été partagés, notamment celui de Diallo Moulinessi, mère d’un enfant ayant bénéficié des services de FITIMA.
« C’est grâce à FITIMA que mon enfant a appris à parler et à se développer. Aujourd’hui, il a fondé une famille », a-t-elle déclaré, témoignant de l’impact positif de la fondation sur sa vie.
Aujourd’hui, FITIMA c’est 20 ans d’engagement en faveur des personnes en situation de handicap et trois ans de formation pour les kinésithérapeutes. Avec plus de 120 projets et formations en développement communautaire pour plus de 2 000 bénéficiaires directs, 800 visites de sensibilisation dans les écoles (VAE), plus de 100 000 personnes sensibilisées aux droits des personnes (bénéficiaires indirects), 600 enfants accueillis en éducation spécialisée/inclusive, dont 140 parrainés, plus de 1 800 consultations médicales et 30 000 séances de rééducation, la fondation continue de jouer un rôle clé dans la promotion des droits des personnes vulnérables en Guinée.
Cette journée d’échanges a renforcé les liens entre les acteurs présents et a ouvert la voie à de futures collaborations. La communauté est invitée à soutenir FITIMA dans sa quête d’un espace dédié qui permettra de répondre aux besoins croissants de la population.