A cette occasion, Plan Guinée a organisé des séances de simulation de prise de fonction à des postes de responsabilité dans des institutions avec des jeunes filles qu’il encadre. De Child Fund, à l’Assemblée nationale en passant par Plan Guinée et l’organisation internationale pour la migration OIM, un groupe de jeunes filles leaders ont joué le rôle de premières responsables de ces institutions pour quelques minutes.
Mariem Chaya, membre de l’association «The Girls for future », quant à elle, a joué le rôle de la cheffe de mission de l’OIM. Dans son plaidoyer, elle a interpellé ses camarades à briser le silence.
«Je suis fière de représenter les sans voix et je dois faire de mon mieux pour briser le silence. Et au gouvernement, je vais lui demander de tout faire pour qu’il y ait égalité entre les hommes et les femmes surtout au niveau du partage des postes de responsabilités. Et le seul conseil que je puis donner à mes copines, c’est de ne pas garder le silence. Il faut oser dénoncer les violences dont nous sommes victimes au quotidien », a-t-elle exhorté ses amies.
«Les jeunes filles devraient lutter pour elles-mêmes afin d’être leaders de demain », a lancé le premier Vice-président de l’Assemblée nationale Honorable, Dr Saloum Cissé avant de se réjouir de l’organisation de cette journée qui marque un pas important vers l’émancipation des femmes.
«C’est une journée salutaire. Nous voulons maintenant que les jeunes filles soient le levier du développement de la Guinée dans tous les secteurs. C’est pourquoi cette journée est très significative. L’émergence de la Guinée ne peut pas se faire sans les femmes et hommes de ce pays. Donc, il faut lutter pour l’éducation des ces jeunes filles qui seront les leaders de demain », a martelé Dr Saloum Cissé.
Ces activités menées ce jeudi sont la suite du lancement du mouvement « aux filles l’égalité », initié par Plan Guinée et qui va s’étendre dans tout le pays. Elles s’inscrivent dans le cadre de la célébration ce 11 octobre de la journée internationale de la jeune fille.