Le Conseil d’orientation stratégique du projet (COS) du projet BOCEJ (Booster les Compétences pour l’Employabilité des Jeunes) a tenu mercredi 29 juillet, dans un réceptif hôtelier de Conakry, sa 12ème session ordinaire. Sous la présidence du ministre de la Jeunesse Mouctar Diallo, cette douzième session de cet organe décisionnel majeur du projet BOCEJ a porté entre autres, sur la présentation du rapport d’audit et d’évaluation annuelle, l’examen et la validation du rapport d’activités semestriel, l’examen et la validation du plan de travail et du budget annuel 2020. La session s’est terminée sur des recommandations pour l’amélioration du projet et la pérennisation de ses acquis.
« Au regard des résultats obtenus, j’ose croire que la réunion permettra de trouver des solutions aux défis qui restent à relever », espérait le ministre Mouctar Diallo à l’entame de la réunion. Et, il ne sera pas déçu. Puisque les parties prenantes auront fait le point complet sur l’évolution du projet tout en évoquant les perspectives. « C’est une belle séance qui a permis aux différents participants de s’exprimer non seulement sur le rapport d’activités du mois de janvier à juin, mais aussi de faire des propositions sur la restructuration du projet…Nous avons aussi examiné les résultats qui sont concluants de façon globale. Le taux de décaissement montre que la mise en œuvre du projet avance dans le bon sens et il y a bien sûr la restructuration qui permet au projet de mieux atteindre ses objectifs dans les différents domaines de formation, d’enseignement et d’emploi et employabilité des jeunes », s’est ainsi exprimé, avec satisfaction, le ministre Mouctar Diallo.
Si la réunion a été lancée par la ministre de l’Enseignement technique, de la Formation professionnelle et de l’Emploi, Djenabou Dramé, elle sera déclarée close par son homologue de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique Dr Aboubacar Oumar Bangoura.
Mis en place en 2014, le projet BOCEJ est une initiative du gouvernement guinéen financée par la Banque mondiale, à travers l’Association internationale de développement, pour résorber le chômage chez les jeunes diplômés des institutions de formation technique et professionnelle. Le projet devrait terminée cette année, mais il a bénéficié d’une extension d’un an.