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Inondations à Faranah : les travaux de bitumage pointés du doigt par les sinistrés

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Une forte pluie s’est abattue sur la ville de Faranah ce mardi 20 août, de 18 heures à 22 heures. Cette pluie diluvienne a exposé plusieurs citoyens à des inondations causées par les eaux de ruissellement. Les habitants des quartiers Marché I, Marché II, Mosquée, ainsi qu’une partie de Tonkolonko, ont été gravement affectés, entraînant des dégâts matériels importants. L’inondation a également ravagé certaines cultures le long de la rivière Tonkolonko, qui se jette dans le fleuve Niger au centre-ville.

Qu’est-ce qui a provoqué cette brusque inondation ? Pour les sinistrés, les travaux de bitumage de la voirie urbaine, récemment entamés dans ces quartiers, seraient à l’origine de cette catastrophe, affirment-ils dans un cri de détresse.

Cette montée soudaine des eaux ravive également les critiques concernant la décision des autorités locales de réviser les travaux de régulation du fleuve.

Rencontrée peu après l’inondation, Dame Kassia Traoré, au nom des sinistrés, décrit les dégâts matériels subis avec émotion, avant de lancer un appel à l’aide : « Depuis qu’ils ont creusé notre route ici, tous les passages pour les eaux de ruissellement sont bouchés. C’est pourquoi, à cause de cette forte pluie, les eaux se sont déversées dans nos foyers, détruisant tout sur leur passage. L’eau est entrée dans ma maison et a tout abîmé, y compris le riz. Je ne sais plus quoi faire. Je sollicite l’aide de tout le monde », déplore-t-elle.

Il est important de souligner que cette inondation causée par les eaux de ruissellement doit être un rappel urgent pour repenser nos politiques de construction et d’occupation des terrains. L’occupation anarchique des espaces, avec des constructions éparses et parfois sur des zones interdites, pourrait être à l’origine de ces débordements dans les foyers riverains du fleuve Niger.

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