La société guinéenne du palmier à huile et de l’hévéa (SOGUIPAH) est sérieusement affectée par les effets de la pandémie de coronavirus, vu qu’elle a du mal à écouler sa production de caoutchouc et d’huile de palme.
Les produits semis finis destinés à l’exportation sont stockés dans divers lieux de l’entreprise, notamment à l’usine et au centre polyvalent. Ce centre était jusque-là réservé aux loisirs et autres activités culturelles.
Mais avec cette crise, il se voit transformé en magasin de stockage. Où sont gardés des milliers de produits semis finis, en attendant leur écoulement.
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La Soguipah qui semblait être sortie de la crise qui l’affectait depuis des mois par la paie intégrale des arriérés de salaire des travailleurs, replonge dans la crise.
A cause de la fermeture des frontières terrestres, à la cause de la propagation de la COVID19 dans le pays.
Les responsables de la société espèrent que leurs clients que sont Michelin et Bridgestone leur reviennent vite, vu que la crise est en train de s’estomper.
«Nous sommes abattus dans la mesure où nous avons hérité d’une situation amère, avec des plantations en friches, des vols organisés. Nous avons donc apporté des reformes qui nous ont permis dont de rattraper les retards du point de vue salaire des travailleurs, pendant que nous croyions maintenant sortir de ce dilemme, mais très malheureusement, nous sommes encore frappés par cette Covid19. Nous sommes submergés, y a la mévente. Nous avons transformé notre salle polyvalente en magasin de stockage, la frontière libérienne est fermée, nos partenaires qui devraient venir de Monrovia et Sierra- Leone ne peuvent plus venir, franchement nous souffrons. Malgré cette souffrance nos partenaires sociaux précisément les planteurs, les transporteurs n’arrivent pas à comprendre la réalité de ce qui se passe. A cet effet nous souhaiterons qu’un plan de sauvetage soit donné par le gouvernement à notre égard et nous voulons que l’Etat ait un regard sur nous pour que nous puissions nous en sortir le plus vite avec cette allure nous ne pouvons-nous en sortir par nous-mêmes », déplore un des responsables de l’entreprise sous anonymat.