Du 11 au 14 mars, s’est tenue à Conakry une compétition Hackathon en communication sur les risques sanitaires. C’est dans le cadre du RPPP (Programme Régional Appui à la Prévention de Pandémie dans la Région de la CEDEAO). Au finish, trois équipes ont été primées sur les 16 qui ont participé.
C’est l’équipe AFRINOV (Afrique Innovation Technologique) qui s’est adjugée le premier prix avec une enveloppe de 25 millions de francs guinéens. Elle a été talonnée par Santeya Kibaro qui s’est vue offrir une enveloppe de 15 millions de francs guinéens. Le troisième prix a été remis à l’équipe Tech Santé qui, à son tour, a empoché 10 millions de francs de guinéens.
Elle a rappelé qu’ils interviennent dans plusieurs domaines dont celui de la communication sur les risques sanitaires. « Nous avons quatre pays focus dont la Guinée. Nous voulons trouver des approches innovantes avec des nouvelles technologies pour appuyer l’ANSS (Agence Nationale de la Sécurité Sanitaire) à mieux atteindre les groupes cibles pour les informer sur les risques sanitaires », a-t-il expliqué.
Elle a fait savoir que ce concours est une initiative qui met ensemble des groupes différents notamment des développeurs, des gens de la santé et ceux évoluant dans le business pour développer des idées.
« C’est une compétition basée sur la communication des risques sanitaires et sur les innovations technologiques utilisées pour apporter un plus sur la communication des risques sanitaires. Voir des jeunes issus des différents domaines assez polymorphes, c’était un grand atout pour nous afin de comprendre ce qui se passe dans nos communautés et comment les messages sont perçus », a-t-il indiqué.
Très ému, Sékouba Doumbouya de l’équipe Afrique Innovation Technologie n’entend poursuivre son aventure. « Je suis très ému. Je ne peux que remercier les organisateurs et les membres du jury. Nous avons beaucoup bossé et aujourd’hui le travail a payé. Nous avons passé des nuits blanches en abandonnant toutes les autres activités. Nous avons beaucoup d’autres projets sur lesquels nous comptons travailler dans le futur », a-t-il fait remarquer.