A en croire le Colonel Touré, la direction générale des Services de Santé des Armées, dans la mise en œuvre de ce programme sous le leadership du ministre de la Défense et par ailleurs, président du comité ministériel de défense de lutte contre le VIH/SIDA dans les forces armées guinéennes, a effectué trois études notamment en 2003, 2006 et 2010.
«La rupture du programme OPP avec les partenaires suite aux évènement tragiques du 28 septembre 2009, la retraite massive de plus de 4 000 militaires, le recrutement massif des jeunes soldats, avant, pendant, et après l’avènement de CNDD, la réforme du service de sécurité, l’engagement du ministre de la Défense, ont motivé la Direction générale des services de santé à renouveler le vœu auprès des partenaires à relancer les activités de lutte contre le VIH/SIDA combiné VHB et la tuberculose», a-t-il expliqué.
D’après le ministre Mohamed Diané, l’armée guinéenne a réalisé 4 études de ce type. « L’avant-dernière remonte à 2010, soit près de 10 ans. Ce qui fait que les données utilisées jusque-là étaient caduques », a-t-il précisé. Avant d’ajouter : « les résultats de cette étude permettront de réorienter nos politiques et stratégies en matière de lutte contre le Sida et de jeter les bases d’un programme de lutte contre les hépatites dans les Armées ».
Poursuivant, le ministre Diané a indiqué que ces résultats donneront également une indication sur l’efficacité des différentes interventions antérieures et renseigneront sur les indicateurs de performance du programme de lutte contre le SIDA au sein des forces armées.
Pour clore, le ministère de la Défense Nationale a chaleureusement remercié l’équipe américaine dirigée par Madame Margo Sloan avant de décerner des satisfécits à tous les membres de ladite équipe de recherches.
Par ailleurs, selon les données de ces enquêtes, le taux de prévalence du VIH/Sida en 2019 dans les forces armées guinéennes est de 4,3% contre 4,2% en 2010. Quant aux taux de prévalence de l’hépatite B en 2019, ils s’élèvent à 15,6%.
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