Après la validation du programme national d’inclusion et d’autonomisation des personnes handicapées, la Guinée reçoit des experts de l’Organisation de la coopération islamique (OCI) pour échanger autour de cette problématique les 23 et 24 décembre 2019. Ces experts viennent d’une quinzaine de pays d’Afrique et d’Asie, notamment du Sénégal, des Comores, de la Somalie, de l’Egypte, d’Afghanistan, de l’Arabie saoudite.
Plus loin, Hadja Mariama Sylla a rappelé certaines activités menées en faveur des personnes handicapées. C’est le cas notamment de la mise en place des forces appareillages orthophoniques et orthopédiques. «Près de deux milliers de distributions d’aides techniques de marche et une centaine d’activités génératrices de revenus promues ont pu être accomplis. Grâce à la collaboration avec le PNUD, un Projet d’Inclusion pilote a montré que les jeunes femmes et hommes handicapés, pour peu qu’ils soient formés, coachés et équipés, peuvent assurer la prise en charge de toutes leurs familles composées tant de Personnes handicapées que de valides. A ce titre, le Centre d’Apprentissage de Métiers pour Personnes handicapées, construit sur fonds propres de l’Etat, est prometteur. A l’horizon 2022, un millier d’apprenants devraient y avoir clos des programmes de formation artisanale et artistique », a-t-elle précisé.
La rencontre de Conakry, selon Melah Ahmed Talebna, Directrice générale du département des affaires culturelles, sociales et familiales de l’Organisation de la Coopération Islamique, vise à enrichir le projet de plan d’action pour les personnes handicapées, de présenter les efforts des institutions et autres programmes de l’OCI dans le domaine. « En plus, dit-elle, les experts devront discuter des documents qui seront présentés par les institutions concernées en Guinée à partir des stratégies et politiques développées dans ce domaine par le gouvernement guinéen en coopération avec ses partenaires. »
Le ministre de l’Economie et des Finances, Mamadi Camara a représenté le Premier ministre à cette rencontre. Dans son intervention, il a expliqué les avantages de l’intégration des Etats dans le soutien aux personnes handicapées : « L’intégration des Etats offre l’avantage de mutualiser les efforts, de gagner en temps et de réduire les coûts. Pour être plus concret, il serait judicieux que les Etats membres de l’OCI de la sous-région ouest africaine mettent en commun leurs expériences en vue d’obtenir dans un bref avenir les trois résultats majeurs.»
Ces résultats, selon lui, c’est la collecte des données apurées afin de connaitre le nombre exact de personnes qui en sont concernées ; encourager la prévention du handicap qui est causé le plus souvent les maladies chroniques, les maladies cardiovasculaires, les accidents de la route, les maladies transmissibles ou congénitales. Et enfin, investir dans le Après la validation du programme national d’inclusion et d’autonomisation des personnes handicapées, la Guinée reçoit des experts de l’Organisation de la coopération islamique (OCI) pour échanger autour de cette problématique les 23 et 24 décembre 2019. Ces experts viennent d’une quinzaine de pays d’Afrique et d’Asie, notamment du Sénégal, des Comores, de la Somalie, de l’Egypte, d’Afghanistan, de l’Arabie saoudite.
Dans son discours de bienvenue, la ministre de l’Action sociale, de la promotion féminine et de l’enfance, Mme Diaby Mariama Sylla, a indiqué qu’en Guinée, la question des personnes handicapées ne concerne pas que ces invalides, mais tout le monde. Elle a ensuite inviter les familles à valoriser les enfants handicapés par la déclaration de ceux-ci à l’Etat-civil, leur éducation générale ou leur formation professionnelle.
« Les communautés, quant à elles, sont invitées à respecter la dignité humaine qui doit primer sur le handicap, parce que consacrée non seulement par les traditions ancestrales, mais aussi par les écritures saintes dont le Coran », a-t-il déclaré.
Plus loin, Hadja Mariama Sylla a rappelé certaines activités menées en faveur des personnes handicapées. C’est le cas notamment de la mise en place des forces appareillages orthophoniques et orthopédiques.
«Près de deux milliers de distributions d’aides techniques de marche et une centaine d’activités génératrices de revenus promues ont pu être accomplies. Grâce à la collaboration avec le PNUD, un Projet d’Inclusion pilote a montré que les jeunes femmes et hommes handicapés, pour peu qu’ils soient formés, coachés et équipés, peuvent assurer la prise en charge de toutes leurs familles composées tant de Personnes handicapées que de valides. A ce titre, le Centre d’Apprentissage de Métiers pour Personnes handicapées, construit sur fonds propres de l’Etat, est prometteur. A l’horizon 2022, un millier d’apprenants devraient y avoir clos des programmes de formation artisanale et artistique », a-t-elle précisé.
La rencontre de Conakry, selon Melah Ahmed Talebna, Directrice générale du département des affaires culturelles, sociales et familiales de l’Organisation de la Coopération Islamique, vise à enrichir le projet de plan d’action pour les personnes handicapées, de présenter les efforts des institutions et autres programmes de l’OCI dans le domaine. « En plus, dit-elle, les experts devront discuter des documents qui seront présentés par les institutions concernées en Guinée à partir des stratégies et politiques développées dans ce domaine par le gouvernement guinéen en coopération avec ses partenaires. »
Le ministre de l’Economie et des Finances, Mamadi Camara a représenté le Premier ministre à cette rencontre. Dans son intervention, il a expliqué les avantages de l’intégration des Etats dans le soutien aux personnes handicapées : « L’intégration des Etats offre l’avantage de mutualiser les efforts, de gagner en temps et de réduire les coûts. Pour être plus concret, il serait judicieux que les Etats membres de l’OCI de la sous-région ouest africaine mettent en commun leurs expériences en vue d’obtenir dans un bref avenir les trois résultats majeurs.»
Ces résultats, selon lui, c’est la collecte des données apurées afin de connaitre le nombre exact de personnes qui en sont concernées ; encourager la prévention du handicap qui est causé le plus souvent les maladies chroniques, les maladies cardiovasculaires, les accidents de la route, les maladies transmissibles ou congénitales. Et enfin, investir dans le plaidoyer et dans la sensibilisation.