Pour pouvoir faire cette annonce tant attendue, le ministère de la Jeunesse et des Sports appuie sur l’accélérateur. Du 16 au 18 septembre, est prévu le forum de la jeunesse de la Guinée-Forestière à Yomou. S’en suivra celui de la Moyenne-Guinée à Mali. Puis, Mandiana et Télémélé abriteront respectivement ceux de la Basse-Guinée et de Haute-Guinée. Ibrahima Kalil Kourouma, le directeur national de la Jeunesse et des Activités socio-éducatives, explique le choix de ces localités enclavées du pays par la démarche inclusive et participative voulue par le ministre pour la mise en place du CNJ-G. « C’est le choix du ministre, il a voulu que les jeunes de ces localités participent aux forums. C’est pourquoi ces rencontres d’échanges ne se tiendront pas cette fois-ci dans les grands centres urbains », a-t-il expliqué.
L’enjeu est de taille. En plus d’être un organe représentatif de la jeunesse, le CNJ-G permettra aux jeunes guinéens de profiter des opportunités qui leur sont offertes à l’international. Comme son ministre, le directeur national de l’Emploi et de l’Auto-emploi des jeunes, Youssouf Saran Donzo, a appelé les jeunes à saisir l’opportunité qui leur est offerte par les autorités de la transition. « C’est un moment historique […] Il est temps de prendre notre destin en main en s’impliquant sincèrement mené par le ministre », a-t-il adressé aux jeunes.
Comme le directeur national de la jeunesse, le directeur national de l’Emploi et de l’Auto-emploi des jeunes a loué l’engagement du ministre de la jeunesse, ainsi que l’intérêt des jeunes de Conakry au cadre d’échanges sur le prochain CNJ-G. Les jeunes, eux, n’ont pas manqué de questions et d’observations sur le processus. L’engouement actuel mènera-t-il enfin la Guinée à son Conseil National de la Jeunesse ? Attendons de voir.