Aboubacar Sylla ministre d’État, ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique était ce week-end à Kindia pour une visite de travail avec les secteurs relevant de son département. Le ministre a profité de ce séjour de travail pour annoncer la tenue prochaine des états généraux de l’Education, pour résoudre les problèmes auxquels sont confrontés les institutions de l’enseignement.
Avant de faire le tour de ces différentes institutions, le ministre d’État s’est d’abord rendu dans la famille mortuaire des deux étudiants tués dans un accident de la circulation, le jeudi dernier par un camion appartenant au bataillon du génie militaire, avec toute sa délégation.
Cette délégation était composée de plusieurs autorités militaires, régionales, préfectorales et universitaires. Après les condoléances d’usage, le ministre et sa suite se sont rendus à l’Institut de Recherche en Biologie appliquée de Guinée (IRBAG) sis à Pastoria.
Là, le Directeur de cet Institut a profité de l’occasion énumérer quelques difficultés auxquelles L’IRBAG fait face. <<L’IRBAG à de sérieux problèmes dont nous sommes sûrs que votre implication personnelle permettra de résoudre. C’est le cas entre autres : du bitumage du reste du tronçon Kindia- Pastoria sur environ 5km et de l’enceinte de l’institut, cette voie a été plusieurs fois reprofilée mais n’a jamais été bitumée. Tous les partenaires étrangers et ils sont nombreux qui sont arrivés sur notre site, y compris le gouvernement de la Fédération de Russie qui nous a offert depuis 2015 des laboratoires ultramodernes très sensibles à la poussière, tous donc, nous ont courtoisement demandé de consentir nos premiers efforts sur le bitumage de ce tronçon.
Pour améliorer les activités de recherche scientifique en Guinée et particulièrement à L’IRBAG, il serait important de doter les institutions de recherche d’un véritable budget à la place de la subvention d’équilibre, leur permettant ainsi de contribuer avec plus d’efficacité au développement socio-économique de notre pays>>, a plaidé Pr Mamadou Yéro Boiro, le Directeur général de L’IRBAG.
Après l’étape de Pastoria, le ministre d’État ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique s’est ensuite rendu à l’université de Kindia où plusieurs étudiants l’attendaient à l’amphithéâtre Nongo Mansaré.
Le recteur pour sa part, a pris la parole pour la circonstance, pour remercier le ministre pour cette visite dans son institution, la première du genre depuis sa nomination dans ce département.
Il a également étalé quelques transformations opérées d’octobre 2019 jusqu’à nos jours, mais également exprimé quelques besoins pressants auxquels ils aspirent: << Au titre de ces transformations l’université a mis un accent particulier sur la communication et la concertation concernant la vie de l’institution.
La mise en place des accords de partenariat en faveur des projets académiques pédagogiques et scientifiques. Au compte des activités en cours, nous avons un amphithéâtre de 500 places avec des bureaux dont la réalisation physique est à 60%. Il y a l’extension du décanat en phase de finition>>, a-t-il énuméré.
Puis d’ajouter: << Le bornage en borne géante du domaine de Samoreya qui appartient à l’université de Kindia est à 98% de réalisation; l’extension du centre d’accueil, l’étude du projet de réalisation et d’extension des infrastructures du campus A et B du site de Foulaya. Nous avons également un besoin pressant d’investissement dans les infrastructures pédagogiques administratives, y compris les dortoirs pour les étudiants, au regard de l’accroissement rapide des effectifs de ces étudiants.
Ainsi que l’ouverture de nouveaux programmes de masters en gouvernance foncière>>, a relevé Professeur Daniel Lamah.
En face des différentes autorités des institutions relevant de son département, le patron de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, a, au nom du gouvernement pris des engagements pour résoudre toutes ces différentes préoccupations. << Nous allons organiser les états généraux de l’éducation qui vont regrouper toutes les ressources, toutes les parties prenantes, les débats vont commencer à la base, nous allons faire une concertation élargie pour pouvoir toucher tout le monde. Cela va se faire dans les deux mois qui suivent, avant l’ouverture prochaine. Il faudrait qu’on ait un catalogue de décisions applicables, réalisables et progressistes pour nous permettre de résoudre les différents problèmes qui minent le secteur éducatif>>, a promis Aboubacar Sylla.