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Guinée : « Aucune parcelle des pays de la Mano River ne sera utilisée pour endommager la transition »

Courant cette semaine, des médias ont imputé à l’ambassade de Belgique la publication d’un communiqué alertant sur une prétendue attaque terroriste qui guetterait la Guinée. Une mauvaise interprétation du communiqué qui a suscité beaucoup de réactions avant que l’ambassade n’apporte un démenti formel à ce propos. 

Pour de nombreux observateurs, les autorités guinéennes devraient prendre toutes les dispositions pour parer aux éventualités d’attaque terroriste fuitée dans la presse.

En séjour de travail à Conakry ce dimanche 5 décembre, une délégation de l’Union du Fleuve Mano a rencontré le chef de la diplomatie guinéenne. Au sortir de la réunion, le ministre libérien des Affaires étrangères à tenu à rassurer en ces termes :

« Nous avons apporté un message au gouvernement et au peuple de Guinée, même pas une parcelle de terrain de la Côte d’Ivoire, du Libéria ou de la Sierra Léone ne sera utilisée pour endommager ce qui se passe en Guinée. Nous l’avons déjà dit durant notre réunion avec le ministre des Affaires étrangères. Et c’est un message que nous devons transmettre directement au président de la République. Rien ne sera utilisé dans les pays composant la Mano River Union pour endommager la transition paisible que la Guinée a entamée », a indiqué Dee Maxwell Saah Kemayah.

Poursuivant, il a dit que la Mano River Union travaillera de manière très proche avec ses collaborateurs de la Guinée pour une feuille de route.

« Nous souhaitons remercier le gouvernement et le peuple de Guinée pour le chemin qu’ils sont en train d’entamer concernant la transition démocratique, du processus de consultation jusque là où ils sont aujourd’hui. Nous allons rapporter à nos différents présidents le résultat très fructueux de cette réunion que nous avons eue aujourd’hui. Le fait de travailler avec nos collègues guinéens, il va y avoir une feuille de route qui va nous guider durant cette période transitoire », a-t-il conclu.

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