C’est à Dieu que nous sommes et c’est à Lui que nous retournons. L’exercice est difficile car la tristesse est immense. La nouvelle est tombée au moment où personne ne s’y attendait. Tout est allé très vite. Dieu a donné ; Dieu a repris ; que le nom de Dieu soit béni. Toute âme goûtera à la mort.
Il est très difficile pour moi d’écrire ces quelques mots à ton hommage et de conjuguer tous les verbes au passé. J’ai les larmes qui coulent. Je suis tout simplement effondré. J’aurais préféré que tu restes avec nous pour plusieurs années encore parce que tu étais un homme bien et aimable. Un homme simple et gentil. Un homme fidèle et loyal. Un homme sincère et droit. Un homme avec des principes et des convictions que rien ni personne ne pouvait ébranler. Pour nous les jeunes, tu étais un papa protecteur, un mentor, un grand frère, nous savons que de la haut tu vas continuer à veiller sur nous. Par dessus de tout, tu étais un bon croyant.
Depuis cette date, nos liens se sont renforcés. J’ai appris à te connaître. Ensemble, nous avons effectué des voyages sur les quatre coins du continent africain pour accompagner et soutenir les équipes nationales guinéennes et celle du Horoya. Tu avais une grande administration et de l’estime pour moi. Tu m’as toujours écouté avec beaucoup d’intérêt même si parfois on avait des avis divergents sur certains sujets. Par moment, il m’est arrivé de me demander pourquoi tu m’aimais tant. Je ne t’ai jamais rien donné pour mériter tout cet amour et tout ce respect. À chaque fois qu’on se rencontrait, je constatais que ton visage s’illuminait. Ces mots que tu prononçais avec un large sourire et une grande affection vont continuer à raisonner dans ma tête jusqu’au jour où je vais te rejoindre : « Mon cher frère bien aimé, je suis très content de te voir. » Ma tristesse est si immense qu’elle est indescriptible. Je suis tout simplement effondré. Mes larmes n’arrêtent de couler. Quelle triste nouvelle ! Quelle grosse perte !
Les footballeurs te pleurent. Les journalistes te pleurent. Le président de la Fédération Guinéenne de Football, Antonio Souaré auprès de qui tu es resté fidèle et loyal envers et contre tout, est dans une profonde tristesse. Il ne te verra plus dans son bureau à GBM, ni à son bureau à la Fédération Guinéenne de Football, ni au bureau de ton club de cœur à Matam. Nous ne te verrons plus au stade du 28 septembre les jours de match du Syli national ou du Horoya AC. Tiens, tu as décidé de nous fausser compagnie à la veille d’un match du Horoya en Coupe de la Confédération Africaine de Football. Nous ne te verrons plus dans les autres stades du continent derrière les équipes nationales guinéennes. Le vide que tu laisses est immense. Dors en paix. Tu as pleinement accompli ta mission sur terre. Que Dieu pardonne tes péchés et te conduise au paradis.