En effet, seuls 58,4 % de la programmation budgétaire de 2021 (1 654 548 euros) ont été exécutés. Les activités non réalisées ont donc été reprogrammées en 2022.
En dépit de ce relatif retard, le ministre de l’Economie, des Finances et des Plan, ainsi que les autres participants, ont apprécié les efforts fournis par l’équipe du projet. Dans chacune des composantes du projet que sont le cadrage macro-budgétaire, la gestion de la dette, la gouvernance des organismes publics et le partenariat public-privé, de nombreuses activités ont été réalisées. Par exemple sur le cadrage macro-budgétaire, le manuel de la chaîne de cadrage a été élaboré en 2021 et validé début 2022, le cahier des charges d’extension de la PLEB a été élaboré, un plan de formation a été mis en place pour le personnel de trois directions du ministère de l’Economie, des Finances et du Plan, et de celui du Budget. « Les débats de ce vendredi ont montré que le projet avance sur de bonnes bases. Je voudrais donc remercier les équipes du Ministère et Expertise France pour ce qui a déjà été fait et leur exprimer mes encouragements pour la suite », a dit Olivier Pannetier, directeur de l’Agence Française de Développement en Guinée.
Des recommandations ont été formulées par les participants en vue de l’amélioration de ce projet de trois ans qui devrait prendre fin en mars 2024.
A rappeler que le PAGEF est financé par l’Agence Française de Développement (AFD) via le Contrat de Désendettement et de Développement (C2D) à hauteur de 4 millions d’euros et est mis en œuvre par Expertise France en collaboration avec le gouvernement guinéen.