En prélude au congrès de sa formation politique prévu entre juillet et août prochain, Cellou Dalein Diallo est en tournée en Europe pour rencontrer et mobiliser les structures à la base de son parti. Structures avec lesquelles, il animera plusieurs conférence sur la transition en cours en Guinée. Le leader du parti Union des Forces Démocratiques de Guinée (UFDG) a commencé sa tournée en Hollande où il a rencontré ses militants.
Au cours de cette rencontre, le glissement du chronogramme de la Transition annoncé par le Premier Ministre Bah Oury était au centre des échanges. Mais Cellou Dalein Diallo a tenu à lancer des avertissements aux autorités du CNRD qui tendent vers un glissement du chronogramme de la Transition.
« La junte avait proposé 39 mois à partir du 5 septembre. Le CNT, pour montrer son indépendance a dit 36 mois. La CEDEAO vient, la junte négocie pour dire c’est 24 mois. Ils ont dit c’est à partir du 1er janvier 2023. On a dit d’accord. Et voilà nous sommes en 2024 et jusque-là sur les 10 points rien n’est fait.(…) Nous sommes prêts à nous battre parce qu’on ne peut pas vivre indéfiniment dans un régime d’exception. On va mettre ensemble, nos énergies et nos intelligences pour contraindre le CNRD à respecter ses engagements », a déclaré le président de l’UFDG.
Pour Cellou Dalein Diallo, il n’est pas question de reporter la date des élections au delà de 2024. Alors que dans son agenda, le Gouvernement de Transition ne prévoit que d’organiser le référendum constitutionnel en fin 2024.
« On a décidé d’user de tous les moyens légaux y compris les manifestations dans les rues pour amener le CNRD à honorer ses engagements. Mais aujourd’hui, la tendance est de reporter les élections aux calendes grecques, or on ne peut continuer à vivre dans cette situation. Il faut qu’on vive dans une société où les contrats et la parole donnée doivent être respectés », a martelé le président de l’ANAD.