Selon le ministre Barry, pour obtenir cette carte, les individus doivent présenter un certificat médical, un diplôme et un casier judiciaire. La durée de validité de la carte sera d’un an, avec possibilité de renouvellement. Il a également souligné les quatre niveaux d’importance de ce permis de travail : mobilisation de recettes, tranquillité pour les travailleurs étrangers résidant en Guinée, respect du code du travail par les entreprises étrangères, et sécurisation des recettes de l’État.
Le ministre a également mentionné la digitalisation en cours des services du ministère : « La digitalisation du permis de travail s’inscrit dans le processus de digitalisation de l’enseignement technique, de la formation professionnelle et de l’emploi. Selon le ministre, cette digitalisation permettra d’avoir des bases de données précises sur les permis, d’analyser les besoins et les compétences des entreprises locales et étrangères en matière de recrutement, et de sécuriser les emplois tout en protégeant les travailleurs étrangers. Des contrôles seront effectués aux points d’entrée du territoire guinéen et au sein des entreprises ».
La nouvelle carte de permis de travail est considérée comme un document « ultra sécurisé » avec plusieurs éléments de sécurité, y compris une puce intégrée et la technologie NFC. L’authentification du travailleur pourra être effectuée à l’aide du téléphone et de ses empreintes digitales, souligne Cellou Diallo, représentant de la société TDSS. Selon lui, des outils utilisant l’intelligence artificielle seront mis en place pour des rapports en temps réel, et une base de données unique avec une connectivité sécurisée sera établie pour protéger les données internes.