Comme annoncé dans un de nos précédents articles, la salle de réunion de la préfecture de Fria a servi de cadre ce mercredi 09 janvier à la mise en place du nouveau bureau exécutif du CPD (Conseil Préfectoral de Développement) de Fria.
Parlant des raisons de cette refonte de cet organisme, la préfète hadja Gnalen Condé précise : «nous procédons à la refonte du CPD pour rectifier certaines anomalies et faire remplacer ceux qui ne sont plus éligibles. Ce sont notamment le président qui est devenu un élu local alors qu’il était là au compte de la société civile, les maires sortants doivent céder leurs places aux nouveaux, d’autres fonctionnaires à la retraite doivent aussi être remplacés par leurs successeurs. De plus, aux dires des membres qui le composent, le CPD de Fria n’est pas bien structuré. Parce que la société minière et certaines structures n’y sont pas représentées. C’est pour rectifier tout cela que nous faisons la refonte aujourd’hui », a précise hadja Gnalén Condé.
Il a fallu passer par un vote pour pouvoir mettre en place le nouveau bureau exécutif de l’institution. Ceci, après une bonne heure de discussions entre les différents acteurs concernés.
A l’issue donc d’un scrutin au bulletin secret, El hadj Abdoulaye Diaby, le Secrétaire de l’Union locale de Fria, s’est vu porter à la présidence de ce nouveau bureau exécutif de sept membres et pour un mandat de cinq ans renouvelable.
Selon les nouvelles dispositions de l’arrêté 2092 qui exige la refonte les postes de premier vice-président, de secrétaire administratif et financier, doivent d’office être occupés de façon respective par le Secrétaire général des collectivités décentralisées et le contrôleur financier de la préfecture.
La mise en place du bureau exécutif composé de sept membres a été possible en dépit des tensions qui ont émaillé le processus.