Alors que la crise à la Fédération Guinéenne de Football semble s’enliser, le Collectif pour la Défense du Football Guinéen (CDFG) propose des pistes de solution. Pour ce collectif qui dit être ni pour l’un ou l’autre des protagonistes, les statuts présentés par le Comité de normalisation sont globalement inclusifs. Cependant, concernant le mandat du président du Comité exécutif, le CDFG propose trois mandats (consécutifs ou non) comme à la FIFA.
Sur les vice-présidents, le Collectif propose, à la place du vice-président le plus âgé, « trois vice-présidents élus dans un ordre déterminant leur préséance comme auparavant sur un mode de scrutin par liste et non par poste ».
« Hormis ces observations, nous apprécions le fait que ces statuts ont une forme purement dynamique qui peut à coup sûr constituer la base pour une refondation pour le football », soutient le Collectif qui croit que ces statuts confirment également le slogan de la FIFA selon lequel « la cellule de base de développement du football, c’est le CLUB.»
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En faisant ces propositions, le Collectif appelle les uns et les autres au dialogue. « Nous ne contestons pas la décision du CONOR, ni les autres membres statutaires qui ont rejeté les nouveaux statuts présentés… Nous pensons qu’on doit discuter avec tout le monde pour une sortie de cette crise qui n’a fait que trop duré », a lancé vendredi dernier le porte-parole du Collectif, Marco Ibrahim Bah, à l’endroit des acteurs du football guinéen.
Peu nombreux par rapport aux membres statutaires qui rejettent l’ébauche des nouveaux statuts, les membres du Collectif espèrent pouvoir rejoindre la majorité à les rejoindre. « Ce n’est pas le nombre qui compte, mais plutôt la qualité de nos propositions… Nous espérons qu’ils nous rejoindront », espère N’Fa Mara Bangoura, membre du Collectif.