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Foires aux numéros de plaques fantaisistes : vivement la ré-immatriculation annoncée

Le moins qu’on puisse dire est que le laisser-aller est grand quand on voit cette foultitude d’inscriptions et d’acronymes à résonance et signification bizarres tenant lieu de plaques d’immatriculation fixés sur des véhicules qui roulent partout, à travers nos villes et villages, sans hésitation et sans peine. Nous nous souvenons d’avoir évoqué le même sujet il y a plus d’un an déjà et à l’occasion, des compatriotes résidant à l’extérieur nous avaient interpellés, à l’effet de savoir si la personnalisation des numéros n’était pas autorisée chez nous, comme c’est le cas, si nous les avions bien compris, au Canada ou aux États-Unis. Et bien, la réponse était non et il y a bien du nouveau dont nous parlerons, qui est annoncé avec la future campagne de ré immatriculation du parc automobile. Il est question de numérisation des cartes grises, ce qui permettra de rendre ce secteur plus fiable et plus sécurisé.

A voir l’image affichée, l’on se rend compte que cette opération est vivement attendue pour mettre de l’ordre dans un secteur caractérisé par l’anarchie que des faussaires ont eu tout le temps d’instaurer avec des complicités disséminées à tous les niveaux pour se faire des sous par tous les moyens. D’autres plaisantins, à cause du laxisme ambiant, ont imaginé des genres d’immatriculation à eux, réalisés par des emboutisseurs de plaques qui n’ont pas hésité à accompagner la fantaisie ou déviance, non autorisée, illégale, initiée juste pour attirer l’attention ou narguer.

On voit à l’image, qu’il y a deux catégories de plaques et presque chacune est placée à l’arrière du véhicule. Le stratagème permet au conducteur d’échapper au contrôle des agents, qui ne se rendent pas compte de la bizarrerie de sa plaque en le voyant arriver de face. Quand il est vu par l’arrière, c’est qu’il est parti et ne s’arrête plus, même sommé par les agents. Il ne reste plus qu’à le poursuivre s’il y a lieu ou à le faire interpeller par la brigade mobile. Mais, le fait-on vraiment ? Dans tous les cas, lui et tous les autres comme lui continuent de rouler en ville. Et dites-vous bien que ce n’est pas pour rien. En bon guinéen et au regard de ce qu’ils se permettent, le citoyen lambda pourrait se dire qu’ils sont forts de quelque chose, dans le genre : « Voici, tiens ! Prends et laisse-moi partir !» ou «Tu me connais ?, Tu sais à qui tu as affaire ?»

Nous saurons bientôt ce qu’il va advenir de ce genre de pratiques, quand la réimmatriculation aura démarré. Attendons de voir !

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