Devenue une tradition depuis les années 70, la fête internationale des femmes est célébrée tous les 8 mars de chaque année. A l’instar des femmes du monde entier et de la Guinée, celles de Fria de toutes les couches confondues ont rallié le stade Konko Sylla pour célébrer cet anniversaire dans la convivialité en présence des autorités préfectorales, communales et religieuses.
A l’entame des allocutions, El hadj Lansana Boffa, le maire de la commune urbaine et Hadja Gnalen Condé ont tout à tour souhaité une bonne fête aux femmes de Fria et les ont invitées à s’unir pour promouvoir la paix dans la cité.
La présidente de l’association de défense des droits des femmes de Fria a mis l’occasion à profit pour attirer l’attention des parents sur l’éducation des enfants notamment les filles avant de rappeler que les statistiques fournies par l’OPROGEM (Office de la protection genre, enfance et mœurs) au compte des violences faites aux femmes sont alarmantes.
Djenabou Batco Diallo a terminé par un plaidoyer dans lequel elle a demandé aux autorités l’instauration de l’éducation sexuelle dans le programme scolaire tout comme l’éducation civique, la prise en charge psychologique des femmes victimes de violences et la tolérance zéro contre les auteurs des violences sur les femmes.
L’exposition des produits agricoles issue de champs et de jardins entretenus par les femmes a, par la suite, été visitée par les autorités.
Cette fête du 8 mars, s’est déroulée sous l’œil du Directeur national des impôts et des représentants du Directeur général de la Caisse Nationale de la Sécurité Sociale (CNSS) et s’est poursuivie dans un hôtel de la place où un concert a été animé par le Bembeya Jazz National pour égayer le public.