Dans le sillage de la célébration de la Journée mondiale de la femme dans l’industrie minière, le partage d’expériences enrichissantes autour du leadership féminin de Mme Houssainatou Kanté a marqué plus d’un.
Issue d’une famille modeste, Houssainatou Kanté a fait ses études primaires à Kamsar cité avant de fréquenter le collège Hamdallaye. Au niveau du lycée, au regard du manque de soutenance auquel elle faisait face, elle s’est vue dans l’obligation de s’orienter vers une école professionnelle où elle opte pour l’opérateur minière, parce que caressant l’ambition de conduire les engins et fièrement s’identifier à cela.
« J’avais la volonté d’être comme les hommes, de travailler dans le secteur minier », a-t-elle affiché.
De Batipro à GAC Houssainatou est celle qui pour la première fois à GAC a conduit le Telestacker avant de commencer en 2020 la conduite de la Roue-Pelle. Cela, grâce aux opportunités offertes par GAC.
« Ce qui fait ma fierté à GAC, c’est que GAC m’a donné une connaissance que je suis en train de transmettre à d’autres. À ce jour, j’ai formé quatre personnes. Mais le problème est que les femmes ont peur. Elles pensent que les machines se conduisent avec la force physique. La technologie s’est développée. Donc, tout est automatique. Les femmes peuvent faire tout ce que font les hommes. J’aimerais que d’autres femmes prennent l’exemple. Qu’elles aient le courage de venir dans les zones minières et s’intéresser surtout aux branches techniques : les machines, l’électricité, la mécanique. Rien n’est sorcier. Il faut juste avoir la volonté et la détermination pour atteindre l’objectif qu’on s’est fixé. Il ne s’agit pas de rester à la maison avec son diplôme. Car, la valeur d’une femme, c’est ce qu’elle est », a enseigné Mme Houssainatou Kanté en concluant.
Pionnière à GAC, notre héroïne éprouve de la fierté de voir arriver d’autres femmes. Elle en a formé plusieurs qui sont elle aussi entrain de tracer leur chemin.
À noter que Guinea Alumina Corporation est sponsor de ce forum international de célébration des femmes dans le secteur minier. À ce titre, son accompagnement va permettre de former 500 jeunes filles dans la région de Boké en élaboration de projets.