Faut-il attendre sa mort définitive pour le regretter à jamais ? Il est temps. Le fleuve Niger c’est l’identité de la Guinée. Le fleuve Niger c’est un patrimoine de la Guinée, qui offre des activités génératrices de revenus telles que l’agriculture, la pêche, l’élevage, la navigation, le jardinage pour ne citer que ceux-ci. Mais si rien n’est fait, ce bijou risque de tarir, à l’allure où vont les choses.
Cela par le fait ‘’du déboisement le long des galeries forestières ; la confection des briques à terre stabilisée (BTS) le long des berges. Ces fabricants de briques constituent les premiers bourreaux du fleuve et ont contribué à déformer les berges; le déboisement au niveau des versants causant ainsi l’ensablement et la sédimentation du fleuve ; le dépôt d’ordures le long des plaines par les populations.’’
L’exploitation anarchique du lit par les camions benne pour le sable. Ces exploitants de sable emploient dans le lit du fleuve toute sorte de bois et objets usés facilitant le passage de leur camion, provoquant ainsi l’ensablement.
Ces actions citées ci-haut sont des facteurs contribuant à la dégradation à longueur de journée la dégradation du fleuve Niger qui alimente pourtant les populations de neuf pays de l’Afrique de l’ouest, avant de jeter dans l’océan Atlantique.
Il faut des mesures urgentes pour inverser cette tendance, afin de sauver le Niger avant qu’il ne soit trop tard, car le Niger long de 4 200 km arrose neuf pays en Afrique de l’ouest, avant de se jeter dans l’océan atlantique au Nigeria.
À noter que la survie du fleuve Niger est une responsabilité individuelle et collective. Les autorités doivent se lever pour mener des actions concrètes pour sauver le fleuve Niger.