Le fait de n’avoir pas été autorisé d’organiser leur événement au pont 8 novembre n’altère en rien la détermination des membres et sympathisants de l’association des victimes du camp Boiro (AVCB). En tout cas, plus de 50 ans après, ils ont réussi à faire de sorte que la date du 25 janvier ne passe pas inaperçue en Guinée et dans le monde encore une fois.
Pour ce faire, ils ont multiplié les initiatives. La commémoration, certes délocalisée, s’est tenue en présentielle et en visuelle. Il y a eu des prières, un dépôt de gerbes de fleurs et une vidéo postée à l’occasion sur la toile. Leur message est clair: «Réconciliation d’accord, mais vérité, justice et réhabilitation d’abord », déclarent les organisateurs en faisant référence au «80 guinéens et guinéennes qui furent exécutés à travers le pays, le 25 janvier 1971». Avant de demande qu’hommage soit rendu à ces dernier, ce mardi 25 janvier 2022, avec le slogan «plus jamais çà».
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