Elle a été accueillie par le colonel Cécé Papa Condé, le directeur du centre de gestion environnemental des monts Nimba et de Simandou au poste frontalier de N’Zoo Gouèla, avant d’être reçue par le préfet de Lola El hadj Sékou Tourama Diabaté.
Après le souhait de bienvenue du préfet de Lola, il a affirmé que la Côte d’Ivoire et la Guinée sont unies par l’histoire, la géographie et la culture.
Interrogé par Guinéenews par rapport l’objectif de la mission sur les monts Nimba, le chef de mission colonel Kouamé N’Dri Pascal explique : « je suis là dans le cadre d’une mission pour la cartographie, l’appuie à la cartographie de la réserve intégrale des monts Nimba. Disons que la réserve intégrale des monts Nimba est un bien du patrimoine mondial de l’Unesco mais également c’est un bien qui est très important pour les deux pays qui sont la Côte d’Ivoire et la Guinée. Dans ce cadre pour être plus efficace, il est plus important que les deux pays, les deux États partis puissent collaborer pour pouvoir avoir une synergie d’action et des résultats prometteurs », a-t-il indiqué.
Puis d’ajouter : « C’est dans ce cadre que nous sommes ici également pour pouvoir conduire ce travail des suivis cartographiques des images satellitaires de façon à pouvoir produire des cartes qui vont servir la Guinée et la Côte d’Ivoire pour la gestion intégrale des monts Nimba.
La cartographie est importante ça permet aux équipes de travailler avec des données très précises, on peut travailler avec une carte mais si la carte n’est pas précise naturellement les actions que vous allez mener ne seront pas précises ».
« C’est vraiment important de pouvoir travailler avec des données actualisées, c’est un peu l’objet de ce travail là que nous faisons ensemble avec la partie guinéenne et ivoirienne de sorte que les résultats de cette étude puissent servir les deux pays.
Concernant le mont Nimba les deux pays travaillent ensemble pour pouvoir sortir cette réserve de la liste des sites du patrimoine mondial en péril. La Côte d’Ivoire elle seule ne peut pas y arriver et la Guinée seule aura peut être des difficultés aussi.
C’est bien que les deux pays se mettent ensemble pour préparer un dossier solide, mettre en place une gestion solide, parce que c’est une aire protégée transfrontalière pour qu’à la longue on puisse sortir ce site de la liste des sites en péril », a conclu notre interlocuteur.