Aujourd’hui, dans la cité des agrumes, le long des cours d’eau est devenu un lieu par excellence où l’on brûle les pneus et jette les ordures sauvages. Et plusieurs personnes se livrent expressément à cette pratique avec le seul but de subvenir à leurs besoins. Les autorités préfectorales en charge de l’environnement sont montées au créneau ce jour pour mettre en garde toute personne qui se livrerait désormais à cette pratique, à Kindia.
Pour freiner l’élan de ce phénomène dans la ville, la direction préfectorale de l’environnement à travers son responsable met en garde toute personne qui se livrera à cette pratique. « Aujourd’hui, si les gens ne sont pas conscients qu’on doit préserver la nature, nous avons pris les dispositions dans ce sens tout en déployant sur le terrain les agents conservateurs de la nature pour que désormais toute personne qui sera prise puisse subir la rigueur de la loi. Nous allons appliquer les textes de l’environnement c’est-à-dire traduire cette personne à la justice », précise Famoro Condé.
« Nous constatons aujourd’hui que des personnes mal intentionnées viennent brûler des pneus pour récupérer les files pour aller les revendre au marché. Toutes les soirées, on est embêté par les fumées issues des brûlures de pneu causées par ces trafiquants de fil de fer chose qui nous donne des maladies mais aussi détruit l’environnement », explique El hadj Seny Sylla, riverain au quartier Caravansérail.
Souvent l’écosystème est aussi menacé par la coupe abusive des bois, le feu de brousse, l’exploitation sauvage des zones minières, l’abandon des sachets plastiques dans la nature, la carbonisation des pneus et d’autres pratiques néfastes.