La capitale guinéenne, autrefois qualifiée de « Perle de l’Afrique de l’ouest » n’est plus que l’ombre d’une insalubrité inouïe depuis un certain temps. Toutes les politiques initiées par les gouvernants en vue de débarrasser Conakry de ses saletés sont vouées à l’échec, pour l’instant.
Ce qui fait dire aux observateurs que si la problématique d’insalubrité était un sujet qui revenait à être posée aux différents pouvoirs qui se sont succédé à Conakry, ils seraient tous en session à défaut d’être déclarés admis, mais avec dette académique.
Ici, eaux usées et ordures de tous ordres se côtoient et se tutoient à souhait, le tout entremêlé de fumées suffoquantes et d’odeurs nauséabondes, au grand dam des riverains et autres usagers de la bretelle.
Sur une hauteur de plus de 3 mètres, les déchets ont fini par défier la distance et se rapprocher du pont. En cette période d’approche des grandes pluies, le risque d’éventuels dégâts n’est point à écarter.
Il est donc temps d’agir avant que le pire ne survienne. Car, il ne sert à rien de venir en sapeurs pompiers après qu’une malheureuse situation pouvant être préalablement évitée, ne se produise, estiment les observateurs.