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Entretien avec le célèbre “Billy” de Benso Sodia : de Banian à la SOGEAC en passant par TUC (exclusif)

Acteur de la troupe artistique ‘’Benso Sodia’’, Amara Douno communément appelé ‘’Billy’’, est acteur-comédien, réalisateur et scénariste.

Né à Banian (Préfecture de Faranah) en 1959, Amara Douno, alias ‘’Billy’’ est fils de feu Mamady et de feue Frengben Dioubaté. Il est marié et père de 5 enfants dont 2 filles.

Il a fait ses études primaires dans son village natal à Nafadji, le collège successivement à Fria et à Kissidougou. Amara Douno affrontera le bac avec succès à Kouroussa et fut orienté à la faculté des sciences agro-zootechniques. L’année de son admission au bac coïncida à un recrutement au sein l’armée et il fut directement admis pour une formation au niveau du Centre National Kwamè N’Krumah (CNKK) au Km 36.

De son plein gré, Amara Douno ‘’Billy’’, stoppera cette formation militaire au profit d’un recrutement au niveau de la société de transport urbain de Conakry TUC (Transport Urbain Conakry). Il servira dans cette entreprise de 1985 à 1991.

En fonction (depuis 1992) à la SOGEAC (Société de Gestion de l’Aéroport de Conakry), précisément au niveau de la Division des Affaires Administratives et Financières, Amara Douno est actuellement chef de service chargé des statistiques.

Sur le plan artistique, il a été recruté après 1987 au sein de la troupe Benso Sodia. Ce fut l’entame d’une carrière ponctuée de succès et elle sera intimement liée à la vie et aux activités de cette troupe.

Dans ce numéro de ‘’Qu’est-ce qu’ils sont devenus ?’’ de Guinéenews, a été reçu par Amara Douno, alias ‘’Billy’’ à son bureau, sis dans l’enceinte de l’aérogare internationale Ahmed Sékou Touré de Conakry.

Dans cette interview à bâtons rompus, le célèbre et très charismatique acteur nous fait découvrir sa vie artistique et celle administrative. De ses rôles d’acteur de seconde zone à ceux d’acteur principal, le très pondéré Amara Douno revient sur l’état actuel de sa troupe qui, comme toutes les autres troupes jumelles, sont plongées dans une longue hibernation. Pour son regard moins admiratif sur l’évolution actuelle du théâtre guinéen, Billy recommande aux jeunes acteurs de consulter la vieille garde et de soigner le contenu des messages et images à véhiculer. Rassuré de la renaissance de Benso Sodia en cas de soutien, Billy nous présente ses projets et regrette l’absence de financement dans le secteur. ‘’BILLY NI BEBE’’ ou ‘’BILLY et BEBE’’, inséparables personnages dans le film qui les a rendus célèbres, Amara Douno se lamente sur le sort de Bébé et lance un appel au secours de tous ces artistes en situation de détresse. C’est pour bientôt, Amara Douno ‘’Billy’’, sera l’hôte des lieux saints de la Mecque, pour accomplir le cinquième pilier de l’Islam. Lisez !

Guinéenews : le théâtre est cet autre domaine que vous pratiquez depuis près de 37 ans. Expliquez-nous comment vous êtes venu à ce métier ?

Amara Douno ‘’Billy’’ : j’ai commencé à pratiquer le théâtre depuis le collège, pendant les vacances, dans mon village natal. Et cela s’est passé au temps de la Révolution. Une période où la pratique du théâtre était presqu’obligatoire. Je jouais dans plusieurs numéros de pièces, des scénettes, des chœurs, des mises en scène des ballets et autres. C’est en 1987, que j’ai suivi sur le petit écran de la télévision la troupe Benso Sodia. C’est à travers un ami du nom de Ansoumane Keita ‘’Américain’’, que j’ai découvert cette troupe à la télé, et c’est lui qui m’a encouragé à intégrer la troupe, par le canal d’Amadou Sodia, qui est un de ses frères de Kouroussa.

Guinéenews : votre ami vous encourage à intégrer la troupe Benso Sodia. Quels furent les critères de votre sélection, où et quand tout cela s’est-il passé ?

Amara Douno ‘’Billy’’ : je suis venu au lieu de répétition avec mon ami ‘’Américain’’. La troupe répétait à l’époque à l’imprimerie Coléah, au centre Aly Mazeh. Le frère Amadou Sodia me présenta à feu Djibadian qui m’accorda un accueil chaleureux. Ce jour, ils étaient en train de répéter le numéro ‘’N’Nakanin’’, et c’est en ce temps que j’ai commencé à suivre les répétitions.

Guinéenews : peut-on savoir les premiers rôles qui vous ont été confiés dans la troupe Benso Sodia ?

Amara Douno ‘’Billy’’ : j’ai débuté d’abord avec deux rôles dans ‘’N’Nakani’’. J’ai imité le guerzé venu assister au baptême des enfants de N’Nakani, et maître Bangoura. J’ai joué aussi tout au début, dans le numéro ‘’ Freddy taxi t’adore’’.

Guinéenews : ces rôles cités sont tout à fait dispersés dans leurs exécutions et ce n’est pas le même personnage que l’on retrouve. Quel type de personnage vous convient le mieux dans le théâtre ?

Amara Douno ‘’Billy’’ : je me sens bien dans tous les rôles qui me sont proposés. Je peux être méchant, amoureux dans un film, et même si vous me dites de jouer le rôle du fou, vous serez épaté au bout du compte. J’ai opté pour cet art et je vais à fond.

Guinéenews : aviez-vous suivi des formations dans le domaine précis de l’art, du théâtre ou du cinéma plus précisément ?

Amara Douno ‘’Billy’’ : je n’ai pas suivi de formations académiques appropriées. Sauf que j’ai été très attentif pendant les tournages. J’avais toujours mon carnet de notes, et j’écoutais attentivement les réalisateurs Nadoua Bangaly et Moriba, en plus du cameraman feu Merlin Traoré. Je notais tous les mots techniques, que je consultais dans le dictionnaire, pour connaitre leurs significations. Le défunt Merlin Traoré, cadreur à la RTG, m’avait dit d’après ses remarques, de m’intéresser profondément à la réalisation, au scénario et à tout ce qui se passait autour. J’avoue que j’étais prédisposé, le don se cachait quelque part, le bon sens aidant, et je me suis mis à la tâche, bien que formé dans le tas, pour réussir ce que j’ai pu faire jusqu’aujourd’hui.

Guinéenews : après les différents rôles joués dans ‘’ N’Nakani’’ et ‘’Fréddy taxi t’adore’’, votre succès est par la suite arrivé à travers, si on peut l’appeler ainsi, la ‘’série’’  ‘’BILLY NI BEBE’’. Expliquez-nous comment vous aviez été copter pour jouer ce rôle ?

Amara Douno ‘’Billy’’ : c’est suite à un casting que j’ai été retenu pour jouer ce rôle. Cela s’est passé au lycée de Coléah où se tenaient nos répétitions. Durant le casting, plusieurs acteurs sont passés avant moi. C’est Moriba Konaté, le réalisateur du film, qui fut le premier et d’autres ont été essayés aussi. Feu Merlin Traoré m’a poussé aussi d’essayer le rôle. Mon premier essai fut concluant. C’est ainsi que je fus définitivement choisi pour le rôle de ‘’BILLY’’. Ce numéro a été plébiscité partout où nous sommes passés. Et comme vous le dites, notre célébrité s’en est suivie.   

Guinéenews : vos collègues de cette troupe qui sont passés dans cette rubrique, ont fait cas de la fusion des troupes ‘’Sabu’’et ‘’Benso Sodia’’. Pouvez-vous nous éclairer la lanterne sur les causes de la création de la troupe ‘’Sabou’’ et sa fusion avec ‘’ Benso Sodia’’ ?

Amara Douno ‘’Billy’’ : tout est arrivé, quand il y a eu brouille entre le fondateur de la troupe Benso Sodia Nadoua Bangaly et le reste du groupe. Il a été écarté et remplacé par Moriba. En revanche, c’est ainsi qu’il a formé, par après, la troupe ‘’Sabou. Pendant que la troupe Benso Sodia était en tournée au Mali. Cette troupe répétait à Gbessia et Benso Sodia à Coléah. C’est aujourd’hui dans cette interview que je dévoile les démarches que j’avais pu mener pour réunifier ces deux groupes. J’avais adressé une correspondance aux sages du Manding, sous le couvert du vieux Namory Koumba Magassouba. Cette correspondance a été diligentée par Kaba Baro. Les démarches furent entamées et finalement ont abouti à cette heureuse fusion des deux troupes. C’est ma version des faits vécus.     

Guinéenews : vous confirmez être réalisateur et peut-on savoir le contenu de votre besace en termes de réalisations ?

Amara Douno ‘’Billy’’ : pour la petite histoire, vous savez qu’il y a eu scission au sein de la troupe Benso Sodia. Et en 2010, nos émissions ont été écartées à la RTG et nous n’existions nulle part, sur la grille des programmes comme à l’accoutumée. Toutes les troupes étaient réduites au chômage. Sauf à quelques rares occasions, les troupes traitaient quelques sujets de sensibilisations de la population. Comme j’ai opté aussi pour ce métier d’acteur comédien, réalisateur et scénariste, j’ai décidé de ne pas croiser les bras, malgré la situation qui prévalait. Une admiratrice de notre troupe et douanière de son état, préoccupée par cette période d’interruption, m’a aidé à obtenir un agrément pour la création d’une association dénommée ‘’ACS’’ (Association Culturelle Sininkan’’. Je me suis remis à  la tâche, et j’ai commencé à écrire des films. Pour la première expérience, je m’étais endetté à la banque, pour réaliser le film sur autoproduction. A mi-chemin, le financement était épuisé, et heureusement par plusieurs acrobaties, j’ai pu achever le travail. J’ai réalisé les films ‘’ Bi ko’’ avec Bébé Sodia pour rappel ‘’Désespoir’’, ‘’Madou’’, ‘’Bi kèlou’’, ‘’Soka’’ qui m’a rapporté beaucoup, et c’est dans ce film que la doyenne Aissata Camara ‘’ Commandant’’, a joué le rôle d’actrice principale. Il y a plusieurs autres de mes films que vous pouvez retrouver sur YouTube.

Guinéenews : sans langue de bois, qu’est-ce qu’est devenue la troupe Benso Sodia ?

Amara Douno ‘’Billy’’ : cette question doit être posé au fondateur. Mais à ce que je sache, comme je vous l’ai dit auparavant, depuis 2010, les productions de la troupe ne figurent plus sur la grille des programmes de la RTG. La RTG finançait et subventionnait les troupes théâtrales, à une certaine hauteur et sans compter, qu’elle mettait à disposition, le matériel pour la production. Notre charge se limitait au transport et à la nourriture pendant les tournages. Depuis l’avènement de cette démocratie où la politique a beaucoup dominé, les troupes Benso Sodia, Lewru dyèrè, Pèssè, Nil Palawou, Benda, ont amorcé une véritable descente aux enfers à la RTG qui était le support principal de toutes ces troupes. Donc, la troupe Benso Sodia comme toutes les autres troupes, traverse des moments difficiles.

Guinéenews : on peut déduire, d’après toutes les explications qui précèdent, que vos relations avec la RTG sont terminées alors qu’ils détiennent la quasi-totalité de vos œuvres à succès ?

Amara Douno ‘’Billy’’ : je voudrais bien me réserver pour répondre à cette question. A mon avis, le fondateur de la troupe est mieux indiqué pour vous donner de plus amples éclaircissements sur ce sujet.

Guinéenews : mordu du théâtre et de surcroit nous sommes admirateurs nostalgiques de ce glorieux passé théâtral guinéen. Vous êtes, sans modestie, une célébrité, BILLY. Pouvez-vous nous raconter vos inoubliables souvenirs de votre parcours, qu’ils soient bons ou mauvais ?

Amara Douno ‘’Billy’’ : pour un bon souvenir à relater, c’était en 1992, quand je ne travaillais plus au niveau du TUC (Transport Urbain Conakry), et je suis allé rencontrer le ministre, feu colonel Facinet Touré. A l’audience, il m’a dit de ne même pas me présenter, qu’il me voit et m’admire le plus souvent à partir du petit écran. A la question de savoir le motif de mon audience, qui était la recherche de l’emploi, il m’a soumis la liste de 75 sociétés, qui évoluaient sur place et s’était à moi de faire le choix pour une embauche. Ce jour, il a ajouté ceci : « …vous avez beaucoup fait pour ce pays dans le domaine culturel. Donc vous méritez des récompenses … ». Mon choix fut porté sur la SOGEAC, et c’est sa voiture de commandement qui me déposa à l’aéroport où j’ai été reçu par le Directeur Général d’alors, monsieur Pierre Viellet. J’ai été directement recruté dans l’effectif de la SOGEAC. C’est le premier bon souvenir qui a ouvert le chemin de ma carrière administrative. Pour le deuxième bon souvenir, c’était en 2018. Toujours au niveau de la SOGEAC mais au temps du Directeur Général Maï Diarra. Je devais partir à la retraite. Au lieu de la retraite, à cause de ce statut d’artiste comédien, il m’a gardé tout en me nommant, au poste de chef service statistiques. Ce sont de beaux souvenirs qui sont gravés en lettre d’or.

Sur le parcours, il y a moins de mauvais souvenirs parce que je suis croyant et tout ce qui m’arrive, je m’en remets à Dieu. Il y en a eu des mauvais souvenirs et le pardon m’a toujours dominé. Dans la vie pratique et à mon jeune âge, il y a un très mauvais souvenir qui ne me quitte jamais. J’ai été vidé de la classe pendant le brevet, sur ordre de quelqu’un dont je vais taire le nom. J’ai perdu 2 matières d’examen et finalement j’ai échoué lors de cet examen. Pour un défi, j’ai repris pour la seconde fois le brevet, et je fus admis au rang de 8ème sur 818 élèves. Bien que j’aie pardonné, le mauvais souvenir reste.

Guinéenews : de quel œil de spécialiste appréciez-vous aujourd’hui le théâtre guinéen ?

Amara Douno ‘’Billy’’ : bien que nous n’avions pas suivi de formation adéquate à l’école, nous avions toujours écouté les conseils des sages, de nos ainés qui étaient encore vivants. Excusez-moi du terme, le théâtre guinéen va aujourd’hui à l’envers. Parce qu’il n’y a ni censure ni consultation et tout le monde connait. Quand, je suis venu remettre mon film intitulé ‘’Désespoir’’ à une télévision de la place, franchement je n’ai eu aucun problème de diffusion après la visualisation. Par contre et en ma présence, un autre film a été recalé pour diffusion, à cause de son contenu. Quand tout le monde s’y connait, c’est très grave. Les productions des troupes doivent être revues et corrigées. Il est difficile d’oser suivre maintenant quelques films en famille. Le coté indécence se valorise à une grande échelle. Les thèmes et scénarios doivent comporter des messages instructifs et éducatifs.

Guinéenews : pensez-vous un jour vivre la renaissance de ces différentes troupes théâtrales ?

Amara Douno ‘’Billy’’ : bien sûr qu’au sein de Benso Sodia, nous avions enregistré assez de décès, et présentement nombreux sont malades. C’est un problème de moyens qui se pose à toutes ces troupes. Au moment où nous réalisions nos anciennes productions, il n’y avait pas la question d’argent, la motivation y était ainsi que le patriotisme. On ne peut pas réaliser un film aujourd’hui sans les moyens. Il nous faut le matériel, et sans compter que les acteurs sont à rémunérer. Nous manquons de soutien, sinon l’expérience est là et même la relève a été préparée. Si toutes les conditions sont remplies, ce ne sera pas un rêve, et je suis convaincu que la troupe Benso Sodia renaitra de ses cendres.

Guinéenews : personnellement, avez-vous des projets dans le domaine du théâtre ?

Amara Douno ‘’Billy’’ : après la création de mon association culturelle, j’ai produit beaucoup de films et présentement, il y a plusieurs films écrits qui dorment dans mon tiroir.

Guinéenews : avez-vous envisagez des possibilités de réveiller toutes ces inspirations en les matérialisant ?

Amara Douno ‘’Billy’’ : j’ai essayé à plusieurs reprises de rencontrer des sponsors, des institutions pour des financements, et rien n’a abouti jusque-là. J’ai écrit un film sur la sensibilisation autour des mutilations génitales, intitulé ‘’TIMA’’ dont la production me tient à cœur. Il y a plus de 4 ans, je suis à la recherche d’un financement. J’ai en projet des films fiction, de sensibilisation et plusieurs autres, aux importants sujets traités, sauf que je n’ai pas encore eu de producteurs.

Guinéenews : il est certain pour nous, qu’il est difficile voire impossible de parler de ‘’BILLY’’, sans faire recours au nom de ‘’BEBE’’. De nos jours, qu’est-ce qu’est devenue votre collègue et binôme de gloire ?

Amara Douno ‘’Billy’’ : c’est avec un cœur très serré que j’aborde cette question. Pour parler de la vie que mène actuellement cette talentueuse actrice qui a apporté du bonheur aux téléspectateurs sur ce petit écran. Savez-vous que Bébé vends du charbon et de l’essence aujourd’hui pour trouver de quoi vivre. C’est incroyable. J’ai essayé avec une télévision de la place pour souligner ce cas, mettre sur la place publique ‘’l’autre vie de Bébé’’. Avec peu de moyens à disposition, elle gère aussi un orphelinat qu’on avait créé. Bébé est en train de vivre une incroyable vie que je ne souhaite pour personne. Certes, dans la vie, il y a des hauts et des bas. Elle ne mérite pas ce qui se passe aujourd’hui. Bébé a tout donné pour le théâtre guinéen. Elle n’est pas seule dans cette misérable situation, et c’est devenu récurrent, un formulaire de vie à remplir au sein de toutes les générations du secteur des arts, de la culture et des sports. Quand terminerons-nous de vivre dans la misère après avoir servi loyalement son pays ? Aux autorités compétentes, de trouver les solutions à ces dégoutantes et honteuses situations.

Guinéenews : un message de fin d’interview à l’intention de nos lecteurs et de tous ceux qui vous ont connu et applaudit dans le théâtre ?

Amara Douno ‘’Billy’’ : je dirai merci à tous nos fans et à tous ceux qui, de près ou de loin, ont contribué à l’essor, au rayonnement de la culture guinéenne par le soutien de l’ensemble des troupes théâtrales du pays. Merci à votre site Guinéenews qui m’a permis d’exposer ici mon ressenti. Par la même occasion, permettez-moi de remercier le Directeur Général de la SOGEAC, la Direction Générale, la délégation syndicale et l’ensemble des travailleurs, pour m’avoir choisi parmi les employés devant accomplir le pèlerinage à la Mecque, cette année. Ce choix porté sur ma modeste personne me va droit au cœur et me réconforte à plus d’un titre. S’il plait à Dieu et par sa grâce, le futur El hadj Amara Douno ou El hadj Billy (rires) sera de retour parmi vous. Merci à tous.

Entretien réalisé par LY Abdoul pour Guinéenews.

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