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Enseignement supérieur : Le Conseil de cabinet élargi tenu à l’Université GLC de Sonfonia

La ministre, Dr Diaka Sidibé, a tenu son premier conseil de cabinet élargi aux institutions d’enseignement supérieur, aux centres de recherche et de documentation au compte de 2023 ce 27 février à l’Université Général Lansana Conté de Sonfonia. Cette rencontre a connu la participation de 78 institutions, services et directions avec environ 300 personnes.

Le recteur de l’Université GLC de Sonfonia, Pr Manga Keita, a remercié la ministre de l’Enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation et son équipe pour le choix de son institution pour abriter ce conseil de cabinet : « Je saisi cette occasion pour vous exprimer nos vifs remerciements et nos sentiments de profonde gratitude à vous Madame et à tout votre cabinet pour le choix porté sur notre université pour abriter le premier conseil élargi de 2023 avec près de 300 participants. Mesurant à sa juste valeur l’importance de la rencontre, notre engagement à relever le défi de son organisation et de sa réussite avec la mobilisation de toutes les énergies de la base au sommet est totale. »

Pour Dr Diaka Sidibé, le but de cette première session du conseil de cabinet élargi « est de nous rassembler et partager les défis de notre sous-secteur si cher au CNRD, à son président le Colonel Mamadi Doumbouya et à tout le gouvernement entier».

Puis, elle affirme que la présence de tous ces cadres à ce conseil de cabinet prouve qu’ils sont engagés à participer au programme de réforme amorcé par son département : « En répondant à cet appel, vous marquez votre adhésion au programme de réformes en cours pour la qualification de notre système d’enseignement supérieur et de recherche scientifique. Vous témoignez également votre engagement à œuvrer pour la réussite de la transformation de l’éducation en vue de former une jeunesse guinéenne plus compétente, responsable et épanouie. Comme vous le savez, notre département est stratégique dans le gouvernement. Il est chargé de former un capital humain de haut niveau dans tous les secteurs capables de contribuer efficacement au développement socio-économique de notre pays. La logique de qualification des ressources humaines et la croissance des performances de nos services et institutions constituent l’unique voie par laquelle notre contribution pourra être utile à notre nation. »

Poursuivant son intervention, la ministre de l’Enseignement supérieur rappelle qu’avec la soixantaine d’institutions publiques et privées d’enseignement et la trentaine d’institutions de recherche et de documentation autour de l’administration centrale de son département, des objectifs stratégiques de réformes leur ont été assignés.

Il s’agit entre autres, de créer une synergie avec les ministères en charge des autres sous-secteurs de l’éducation pour une meilleure gestion du système éducation national ; d’améliorer la sécurisation et la traçabilité des diplômes délivrés par les Institutions d’Enseignement Supérieur ; créer une synergie avec les ministères en charge des autres sous-secteurs de l’éducation pour une meilleure gestion du système éducatif national ; améliorer le cadre réglementaire de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation ; conduire le changement dans la gestion des Institutions d’Enseignement Supérieur (IES) ; améliorer la gestion des ressources humaines et financières du département ; proposer une réforme des centres de recherche sous-tutelle exclusive des autres ministères sectoriels en vue d’une tutelle conjointe ; mettre en œuvre les autres réformes dans le Plan de Référence Intérimaire (PRI) au compte du Ministère de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche Scientifique et de l’Innovation.

Bah Ibrahima Sory, vice-recteur chargé des Études de l’Université Mercure international, estime que l’initiative de sécuriser les diplômes est une bonne chose : « C’est une initiative salutaire que beaucoup d’autres ministres avaient entamée, mais qui n’ont pas beaucoup avancé. Cette année, nous sentons qu’il a une très grande avancée avec cette équipe. Ce qu’il faut retenir, c’est qu’ils cherchent à mettre en place un document sécurisé que toutes les institutions publiques vont utiliser avec des plateformes d’authentification de ces diplômes pour que lorsqu’on a besoin de ces diplômes on puisse savoir si tel diplômé est issu de telle ou telle université. C’est quelque chose qui est salutaire. Aujourd’hui, l’idée est d’impliquer toutes les universités de la place et ça sera mis en œuvre d’ici au 30 juin 2023. »

 

 

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