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Emploi-Jeune : le quotidien de Monique Kolié, vitrière de profession à Kindia

Le mois de mars est un mois dédié à la gent féminine pour dénoncer les maux qui minent leur mode de vie mais aussi mettre l’accent sur certaines qui se battent corps et âme pour subvenir à leurs besoins quotidiens. C’est le cas par exemple de Monique Kolié qui a embrassé le métier de vitrerie. Malgré les difficultés qu’elle rencontre dans son apprentissage, elle a par ailleurs su surmonter les obstacles et est parvenue à s’intégrer parmi la majorité d’hommes exerçant dans son atelier.
Dans la journée de ce mardi 19 mars 2024, notre correspondant s’est rendu dans un atelier où il a rencontré cette jeune dame qui a embrassé cette activité autrefois réservée principalement aux hommes.
Très fière et engagée dans ce métier, elle affirme être à la hauteur et en même de se mesurer à tous les hommes de nos jours dans le cadre professionnel, quelle que soit la nature du métier.
Elle nous explique ce qui l’a motivé à migrer vers ce métier après avoir échoué sur le chemin de l’école.
<<Il y a 3 ans maintenant que j’exerce ce métier de vitrerie que j’aimais beaucoup quand j’étais enfant. Et voilà aujourd’hui que je le pratique aisément, c’est une grande fierté pour moi. J’ai été à l’école jusqu’en 6 ème année mais lorsque j’ai fait l’examen deux fois et que ça n’a pas marché, soudain j’ai dit à mes parents que je veux faire maintenant un métier. Et ils m’ont demandé quel métier pourrais-je exercer? J’ai  répondu que c’était la vitrerie. Au début, ils voulaient s’opposer à ma proposition mais finalement ils m’ont compris et ont accepté que je pratique ce métier de vitrerie. Et voilà je suis là, tout se passe bien ici avec mes amis et c’est moi qui remplace notre maître quand il n’est pas là. Les gens pensent que c’est seulement les hommes qui doivent pratiquer ce métier. Non, les filles peuvent aussi pratiquer, c’est le cas pour moi également. Certaines disent que les filles doivent pratiquer par exemple la couture, la coiffure. Pourtant ce n’est pas toujours le cas, donc j’invite vraiment les filles à pratiquer ce métier car c’est vraiment intéressant>>, a -t-elle expliqué.
Il faut noter que dans les écoles professionnelles, la plupart des filles veulent briser le mythe lié à la pratique des métiers qui étaient réservés autrefois aux hommes. Pour elle, avec la volonté la femme peut faire tout ce que l’homme pense pouvoir entreprendre.
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