A l’entrée de la cité minière, ces émeutiers ont été empêchés par les gendarmes qui ont fait usage de gaz lacrymogènes pour les disperser. Ceci, après l’échec de la médiation de Soti Kémo de Banankoro. Un échec à la suite duquel des altercations ont éclaté entre les forces de l’ordre et les manifestants. Bilan : plusieurs blessées. Il ne fallait pas. Chauffés à blanc, les manifestants foncent sur les installations de la société Guiter. Ils incendient 15 véhicules, y compris la voiture du Commandant Bily Konaté qui assure la sécurité des installations avec des maisons vandalisées.
À noter que les prémisses de ces violences ont été données depuis le lundi 5 novembre quand des centaines de femmes avaient manifesté pour réclamer l’exploitation d’une mine de diamant dans la concession de la société de Guiter.
Informés de la protestation contre l’exploitation de cette dune de sable abandonnée depuis 1992 par l’AREDOR, les responsables de la société GUITER Mining, à travers un document, ont montré aux exploitants artisanaux que la concession dont il est question, leur appartient légalement et qu’ils ont respecté les closes du contrat au regard du nouveau code minier.
Il faut aussi noter que l’exploitation de cette zone et environnant a des conséquences sur les fleuves Böbonkö et Baoulény qui alimentent le barrage de Kogbèdou dans Frankonèdou.
Pour le l’heure, un calme précaire règne dans la cité et les populations continuent à exploiter la zone.