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Embellissement de la ville : quid des plantes ornementales sur l’autoroute ?

Avant

La question mérite d’être posée, tant il est vrai que nous aimons tous voir notre ville devenir chaque jour plus jolie. Et ce qui, en plus, nous réjouit et nous rassure, c’est de voir les pouvoirs publics aller dans le même sens, en validant une telle vision. On se souvient que, dans les années passées, le général Mathurin Bangoura, alors gouverneur de la ville de Conakry, avait entrepris d’embellir certaines rues de la capitale, notamment l’autoroute, la route de Bellevue vers Hamdallaye (entre le rond-point et le carrefour minière) et quelques segments de la route Le Prince (entre Cosa et Soumanbossia). Il avait alors fait repiquer des plantes d’agrément sur le terre-plein central de chacune de ces 2X2 voies. Une opération que les populations de la capitale avaient parfaitement appréciée, pour la note de gaieté apportée à leur ville.

Votre quotidien Guineenews y avait consacré des articles. Dans un premier temps, pour saluer l’initiative. Mais ensuite, pour exprimer, tour à tour, une réserve, puis… une inquiétude.

Maintenant

En effet, au fil du temps, on s’est rendu compte que le projet battait de l’aile et sinon même, était définitivement compromis. Les plantes n’étaient pas arrosées ! On se demandait bien pourquoi. Comment voulait-on qu’elles vivent et se développent dans ces conditions ? Qui devait les arroser ? Ces questions, pourtant bien simples, n’ont pas eu les réponses appropriées. On n’a rien vu venir. Et ce qui devait arriver n’a pas tardé.

Ainsi, au fil des saisons, on a vu ces plantes d’agrément passer graduellement, de vie à trépas. Tour à tour, verdoyants, pâlissants, fanés, ramollis, jaunâtres, effeuillés, secs, puis …morts ! Hélas, tout cela, dans l’indifférence générale. Tout au moins, dans la limite de ce que nous avons vu et appris. Une mort à ciel ouvert ! Ainsi a pris fin, ce projet d’embellissement de la capitale.

Avec le recul et pour peu que l’on veuille évaluer tout ce qui a été mis dans cette activité, au demeurant, méritante, on est abasourdi de voir tant d’efforts consentis et tant d’argent décaissé, pour strictement rien. Que de chimère!

Pourquoi cela? Alors que tout le monde, les initiateurs en tête, savait pertinemment qu’il n’y a rien au monde, qui puisse vivre sans eau. Pas même les plantes ! Difficile à comprendre et à accepter.

Face à pareille aberration, réactiver le sens du suivi et de l’évaluation dans l’esprit des citoyens et des décideurs, nous apparaît comme la solution idoine à adopter. Une vertu qui permet de toujours bien planifier et mener à leur terme, les projets de développement du pays.

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