Créée dans les années 60, l’école primaire de Fanta, connaît aujourd’hui d’énormes difficultés liées à son maintien et à son fonctionnement, a-t-on constaté sur place.
Malgré les efforts de l’actuel directeur, cet établissement qui a formé tant de cadres et qui a fait la fierté de tant de générations peine toujours à se relever.
Manque de mobiliers adéquats, mûrs fissurés, dallage qui ne répond plus aux normes, couche de peinture très ancienne, latrines en mauvais état…Voici le visage qu’offre cette école située à moins de dix kilomètres du centre ville, à ses visiteurs.
Autre problème majeur, c’est celui de l’entretien des deux enseignements communautaires qui arrivent difficilement à percevoir leurs primes à temps.
Du côté du collège de proximité, le manque d’enseignants titulaires obligent la communauté à supporter le coût . Conséquences immédiates, elle doit prendre en charge deux autres centres communautaires avec un professeur de maths et physique et un autre d’histoire et géographie.
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Les parents d’élèves, en majorité des paysans, sont à bout de souffle et se demandent comment terminer l’année scolaire qui coïncide avec le mois de Ramadan.
« Quatre enseignants à payer par une communauté aux sources de revenus faibles n’est pas chose aisée », se plaignent les parents d’élèves.
Les multiples plaidoiries de l’association des parents d’élèves auprès des autorités éducatives pour l’obtention d’enseignants afin de diminuer le fardeau, n’ont jusqu’à présent pas eu gain de cause.
C’est pourquoi ils lancent un appel aux ressortissants de tous les villages relevant du district de Fanta à s’intéresser davantage à la situation de ces écoles qui ont fait le bonheur de leurs localités depuis des années.
En attendant, ils continuent de prendre leur mal en patience.
Aucune autorité locale de l’éducation ne semble avoir la solution pour aleger le fardeau des parents.